agonia francais v3 |
Agonia.Net | Règles | Mission | Contact | Inscris-toi | ||||
Article Communautés Concours Essai Multimédia Personnelles Poèmes Presse Prose _QUOTE Scénario Spécial | ||||||
|
||||||
agonia Textes Recommandés
■ Voir son épouse pleurer
Romanian Spell-Checker Contact |
- - -
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2013-06-13 | |
Et parce que tu es mon refuge
pour la grande nuit - quand tout n’est qu’une fleur sans corps, sans âme - pour l’instant d’azur vers lequel l’incertitude se dirige - comme un nuage égaré - et pour toi, je m’appelle l’éternité de mon corps Des aurores de rêve casseront leur couleur en explosion, moi, un soubçon de vérité Voici le vent qui jète des ronds bleus au-dessus de l’abri imaginaire vers lequel je me dirige avec faim Oh, ça n’a pas d’importance, si mon corps est offrande dans un temple ou il est ton offrande Je sens la vie quand je veux mourir, je m’agite en respirant entre cercles de vide Si le sommeil était un lent appel - plus haut qu’un abîme que la passion - je serais une mariée entre les murs parce que toi non plus tu ne sais pas où il fait chaud, où il fait froid... Tu sens comment la nuit tombe en moi quand tes bras s’ouvrent pour m’envelopper et dans l’aveuglement qui nous embrasse lentement l’impatience est le signe que le temps s’est cassé Pour quelques instants nous sommes l’éternité, nous sommes les voyageurs vers le temps commun Mais, à quoi bon qu’on rentre, s’il est possible, à quoi bon qu’on reste, si l’on ne sait pas mourir?... Qu’on ne parle plus, qu’on respire, si l’on peut Il est bien qu’on vit, à quoi bon qu’on demande?... L’enfant nous attend - c’est à lui le récit Il s’amuse en soufflant des ronds bleus - parce qu’il croit qu’au ciel il y a des mousses de savon. traduction - l'auteur
|
||||||||
La maison de la litérature | |||||||||
La reproduction de tout text appartenant au portal sans notre permission est strictement interdite.
Copyright 1999-2003. Agonia.Net
E-mail | Politique de publication et confidetialité