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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2013-06-12 | |
La nature n’est que musique,
si tu sais l’écouter, elle n’est que frénésie, si tu sais la sentir et la rosée de l’herbe arrive sur ton front quand l’essor des ailes flotte au-dessus de tes épaules et pénètre ton corps sans qu’on puisse compter ses rotations C’est la même musique - celle qui coule dans ton sang et celle que tu respires C’est la même – un ondoiement d’une tige qui se courbe au battement du vent comme un petit archet Rappelle-moi à ton sein, Nature toutes les fois que je suis partie dans les nuages Rapelle-moi pour sentir ton frémissement et pour avoir ma vie toujours comme gage Et laisse-moi m’endormir toute seule sur le gravier bordé de saules Peut-être l’eau - cachée dans les profondeurs - arrivera-t-elle finalement à ma bouche pour envelopper mon âme profonde et calme et réveiller en moi son infini L’écho, oh, l’écho du ciel montagneux - dont l’air pur est respiré par l’aigle solitaire - essaie de réveiller le gravier de mon coeur et chasser les lézards enfoncés dans mes os qui font le guet les bouches ouvertes pour prendre des insectes transformés en rêves Oh, oui, quand me subjugue la poésie, c’est l’univers entier qui me pénètre dans un instant d’illumination où je transforme ma douce solitude dans l’éternelle musique d’une étoile.
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