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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2013-02-22 | | Inscrit à la bibliotèque par Guy Rancourt Les champs, ça coûte cher et porte les moissons. Les barbelés sont aux aguets autour des prés. Convoitise et besoins s’affichent sans vergogne ; tout semble entre des murs et tout semble gâché. Qu’importe à mon regard qu’habite pour sa joie une autre économie des choses d’ici-bas ? Le violet y coule et les pourpres y trônent, et je dis leur chanson pleinement innocente. Jaune et jaune qui s’apparient, ou jaune et rouge, azur froid où le rose met un battement d’ailes, lumières et couleurs bondissent de monde en monde et se gonflent et déferlent en houle de tendresse. Ici règne l’esprit qui sauve toutes choses ! Le chant d’un vert jaillit d’une source nouvelle, le monde recréé reprend sens et fraîcheur, et mon cœur – ah ! mon cœur, qu’il est joyeux et clair ! (Hermann Hesse, « Malerfreude », in René Lasne, Anthologie bilingue de la poésie allemande, tome 2, Verviers, Marabout Université no 138, 1967, p. 231)
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