Il y avait des jours lorsque je pouvais faire des épopées sur la merde,
des locutions sans conséquences certes
sous un œil génétique ou épidermique.
La merde en tant que verbe, la merde en tant que ethos atemporel,
la merde en tant que coût d’opportunité ou en tant que philosophie de vie,
assumée, fondée sur un arbre généalogique qui dépassait le cadre rigide
d’un monde physique et atomisé.
La merde en tant que source de conflit
dans les familles composées, la merde bilingue,
anorexique et conservatrice, la merde d’origine contrôlée,
sans opinion fixe sur la blague de Kundera
mais avec une douce résonance pour la folie de Nijinski…
il y avait des jours quand j’écrivais sur tout ça et encore plus,
libéré, en sevrage, les yeux injectés d’une créativité furibonde
sans conséquences directes sur mon avenir,
sur ce présent introspectif
ou la merde me pose un si grand problème.