Voilà, mon ami, la vie de l’amour moderne :
Jolies fleurs dessinées sur la buée des vitres,
Senteurs de roses –soucis : coquille de l’huître-
Et l’amour, le léger, qui rit, perle ou lanterne.

Les automatiques, comme les ours, hibernent.
La lecture plate reste dans le pupitre,
Et on boit dans le train, tranquilles, notre litre,
En regardant l’acrobate danser, luzerne.

Le blues un jour nous étouffe, quand la citerne
Se vide, comme une cuite après notre litre,
Et l’on ne peut plus s’exprimer qu’avec sous-titres.

On pleure en buvant, croupissant dans la taverne,
Pas certain de vouloir voir un autre chapitre :
Un chien ivre qui, pour du sexe, fait le pitre.