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Le verset déversé
poèmes [ ]

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
par [iah-hel ]

2005-09-08  |     | 



I La Genèse

Stellaire, infinie
Comme ces plaines vertes
d'où jaillissait la vie
enfantant du bonheur...

Indolente, insoumise
d'une nature d'albâtre
que l'on a assombrie
pour faire notre malheur...

Violente, diluvienne
D'un chaos fanatique
la terre s'est transformée
et a mis bas ces chiens...

De guerres et de chagrins
qui répondent à l'appel
de ces livres malsains
en nous vidant les veines.





II Le livre

Tant de versets coulés
Marqués par le fer
De ton sang;

De larmes déversées
Ô féales guerrières
Aux lances incendiaires
Incandescentes;

Consument l'humanité
A la gloire de ces doctrines
Incertaines;

Mais malheureusement divines!




III La puissance des mots

D'un mot on peut bâtir
D'un autre anéantir
Par cette idée de mort
Qu'on peut y introduire...

Tel un poison
Calligraphiant nos maux
Gâtant notre sang
Malade
Comme ces prêcheurs agueusiques.

Avides
Du pouvoir que les mots confèrent
Car le mot est puissance
Et exerce sa prière

Meurtrière
Qui cause tant de morts
Pour ces quelques mots
Au pouvoir assassin !



IV L'homme

L'homme s'est créé un Dieu
Pour tout se pardonner
Une ligne de conduite
Qui l'emmènera aux cieux
Son travail achevé
Le monde anéanti
Les races exterminées.

Pour parfaire son dessein
Il fallait y penser
Il y a ajouté
L'unique grande invention
De toute les religions
L'anathème
Pour nous damner le pion
Éternellement
Jusqu'à la déraison.

Alors ivre de bonnes paroles
L'homme titube le glaive à la main
Consacré par tous ces livres saints
Sacré con de se croire l'esprit saint
Dévoué à tuer tous les siens



V Le bûcher de la raison

L'homme n'a de supérieur
Que sa bonté d'âme
Qui à son malheur
S'est perdu dans les flammes

Ce brasier que son coeur
Calciné entretient
A ses passions néfastes
Auxquelles il prête sa main
Assassine
Iconoclaste.

Il oblitère ses souvenirs
Qui jonchent le sol à son passage
En nous laissant pour seul foyer
Lorsque le brasier s'est éteint
Qu'un tas de cendre
Qu'on entretient
Qu'une vision
Sans lendemain...



VI L'intolérance

L'homme n'est pas celui qu'il pense être ou paraître...
Magnifiant la douleur il entache du parjure
les siens, en exaltant la mort aux saintes écritures
Ensanglantant le monde par ce qu'il a fait naître!

Dix mille ans de prêches ! Pour lui faire oublier
sa vanité, lui imputant toute compassion
alors qu'il souille le verbe aimer,
et tue le mot respect de sa nouvelle passion...

Cette très ancienne prière décimant des nations...
qui fit naître l'enfer de l'imagination....



VII Le charnier

Imagine le néant froid
Glacé
Qui passe sa main sur l'horizon
En ta chair
Effaçant ce qu'il touche de sa sombre oraison
Noire
Funèbre...
Qu'effleurent toutes tes pensées
Fanées de pétales acides
Brûlées par ces prières
Aux armes de destructions
Massives
Semant la désolation
Où rien ne repousse
Où rien ne survit.

Il plane au-dessus de nos têtes
Pour fondre,
Toutes griffes dehors
Acérées
Comme l'aigle d'acier sur sa proie
Plonge arracher la vie de la terre
Dans une flaque de sang
Aux pulsions meurtrières
Sans âme
Ni raison.
De mille éclats
Il lacère
D'une vision extatique
Nos vies
Abrogeant sa peine
De mort
La vôtre
La nôtre.

Il t'effleure
Et te glace les os
Quand il passe
Sournois
Sa main dans ton dos
Et creuse le sillon
Qui sera ton tombeau.
Il s'engorge dans nos veines
Irrigue nos prunelles
Dépose ses alluvions
Lacrymales
Qui se gâtent
D'un rouge dédain
Une goutte de sang
Qu'impriment nos rétine.

Il est là
Il règne
Et nous dicte d'avancer ;
Je suis son ambassadeur
Quant à toi, tu es son bourreau
A la recherche des victimes
Sacrifiées
A notre vision fanatique
Figée par le néant.

Et nos larmes
Gelées
Cristallins stratifiés
Par ces prières aux armes
Ensanglante ce noir dessein
de tout ce sang
Qu'elle déversent sur ce monde
Ce monde
Qui n'est plus rien
Ce monde devenu charnier...

Iah-hel
Frédéric Christophe GAFFIAT

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