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Journal du temps de Grands Nains (1990-2004)
poèmes [ ]
(trad. -Al. Mihalcea)

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
par [sorinrosca ]

2011-06-02  |     | 



Dans ce pays aux trois bouches
quelqu'un mord en moi
sans en être rassasié,
quelqu'un me cache à travers les rangées
la bribe de la joie,
il retourne la lumière
comme une chaussette...
A l'aube, le ciel tâte le soir...

Quelqu'un voudrait que nous soyons
dans son oeil
comme dans un enclôs,
bêtes à reproduction, anonymes,
blotties
peau collée à une autre peau,
troupeau de poussière fumant sous le froid
quelqu'un nous ouvre largement les portes
de la mort
mais la poésie ne doit pas mourir!

Le sang coulant sur le front
la poésie se refugie dans le Livre des Psaumes,
au-dessous plane l'albatros
metamorphosé en cloche,
à travers la brume, il siffle des ordonnances,
il siffle...

***

J'écris ce poème
comme si je peignais désabusé
l'heure tardive
en préparant votre mur;
voilà le temps des Grands Nains,
voilà vos noces
moulins à vent du Rien
brassant sans raison l'air moisi
d'un jour à l'autre;
il serait bien naturel
que vous paviez ma rue
avec vos ombres
menues comme les écailles des petits poissons,
il serait bien juste
que vous enfermiez dans des amphores
l'air expriré par le poète
en témoignage de la bénédiction
d'avoir vécu près de lui,
il serait bien naturel
de vous agglomérer sur un billet de banque
comme dans un temple,
papier que je promène au-dessus de la braise
pour allumer ma cigarette...

***

L'enfance-bateaux aux anges
mais entre l'utérus et le cimitière
toi seulement, Amour,
es le seul événement
comme une fenêtre trouée dans une étoile;
pour le reste
que des panses alignées montrant leurs crocs,
les bambines retroussées,
ventres aux aguets
se happant avec désespoir,
ventres arrogants vous menant en laisse
à travers les salons de luxe de la confusion
panses impitoyables qui vous abandonnent
aux feux réglant le trafic
entre deux Sibéries...

Prisonnier dedans
son ventre personnel
Comme dans une limousine,
le Grand Nain nous roule dérisoirement
comme s'il s'en prenait aux mots crochus


***

Je meurs
comme si je quémendais
un flocon de lumière
à un Dieu désabusé
qui en a jusqu'au cou
de mon regard coupant,
je meurs
en émmitouflant paternellement
vos âmes vides.

Hiver,
je meurs embroyé dans moi-même
comme dans un filet,
mais la poésie
s'en fout pas mal de la mort!









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