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agonia Textes Recommandés
■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2011-04-07 | |
comme si l’edelweiss avait perdu la dernière graine de pureté - emportée par un vent voleur - laissant l'air du temps retourner à sa vie éternelle...
toi, tu es venu (je ne sais pas d’où... te rappelles-tu ? je ne me rappelle rien du tout...) quand je cherchais mon âme avec tous ses souvenirs oubliés (ça je me rappelle très bien) dans la tasse de thé où, avec une petite cuillère, Proust remuait un arôme mystérieux... il était à la recherche du temps perdu... je lui ai dit (c’est vrai, en murmures) : nulle part n’est meilleur qu’ailleurs... ainsi, quand il a levé ses yeux, je pouvais jurer de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité... c’est toi, mon écrivain, à la signature d’une montagne au bord de la mer de l’insoutenable légèreté de l’être... ... je souris en tournant la page... et je lis (pour moi seulement) à haute voix : tu es si forte, en raison de toutes les fragilités qui ont effleuré l’espace - temps et lieu enlacés - de ton univers... une vieille blessure aiguise sa douleur et part avec insolence à la recherche de mon dernier rêve qui, aujourd’hui, est le premier d’une nuit blanche... pleine de noblesse...
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