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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2011-03-23 | |
Sous le grand chapiteau du monde, dans l’arène des jours…, suis-je le clone d’un clown ou le clown d’un clone ?
Une angoisse existentielle me prend à la gorge et me saisit au nœud papillon, mon nez passe au rouge, je m’arrête de penser, je tremble, je transpire…, Qui suis-je vraiment ? Je passe au vert, j'ai peur, alors que les questions métaphysiques m’assaillent de toutes parts ! Clone descendant d’une marée haute, poisson-clown funambule entre le ciel et la terre... comment me définir sans me finir ? […] Clown d’anges ou clone de démon ? Rustre dans mes sentiments et farceur dans mes mots..., je suis grotesque ! Nu et nul sur la plage, comme un coquillage défait, quelles farce et attrape-mouche ? Bouffon des espaces bouffis ! Rien de comique sous mon maquillage, je suis accoutré comme un clone de service, au cœur d'une pantomime académique, sur la grande scène culturelle. Pitre de piste au chapitre des poèmes, comme l’augure de mauvais Auguste, tout pâle comme un clone blanc sous ma peau pailletée de rides, quel clone je fais ! Pousse d’homme, clone dans le cloaque infâme des espaces adipeux ..., je suis ! Comment suis-je ? Par multiplication végétative mes cellules bourgeonnent, j'existe, mais suis-je vraiment un homme de l’être ou un simple cul terreux ? Dans sa grande fragilité, comme bouturé dans l’espace-temps d’un XXI siècle en tourment ! Suis-je simplement la copie de moi-même, en marche à la périphérie d’un soi plus profond ? De quel clownage suis-je le fruit interdit et de quelle clonerie la connerie ? Les ambulances stridentes traversent le cirque ambulant ; les projecteurs plein feu, éclairent le clone brûlant de fièvres d'être; les muscles lui font mal, les articulations craquent dans les entrebâillements ontologiques, ses trapèzes sont durs comme du roc, ses épicondyles dilent la douleur sous l’effet de toutes lesinflammations dues aux sollicitations pressantes et intenses des Bic de toutes les couleurs politiques et religieuses. Quel cirque ! L’homme volant sur l’échelle de corde raide, avance à petits pas, trace son trait d'encre noire sur le fil des tendons et des nerfs s'insérant sur les idées fixes. L’orchestre du cirque joue le jeu du "Je": les gradins se remplissent de pingouins débiles manchots ; j’y suis le bouffon d’une farce folle, pour jouer un numéro tragique de loterie: je suis un cheval de trait de caractère d’écriture calligraphiée sous la menace des stress de cirque ; je suis dresseur de maux, mot à mot sur la balançoire démente du verbe aliéné, lanceur de Cousteau dans les profondeurs de la mer pleine de merdes de consommation; je suis danseur sous la corde pendue par les coups, dans les cages aux Fauvistes et aux poètes maudits ; tous ces indomptés de la cravache et des mille attentes, intempestives, des cerveaux de feu et des cercles intimistes des salons littéraires […] « Quel Cirque ! » Juillet 2007– fragment.
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