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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2010-12-28 | | Inscrit à la bibliotèque par Guy Rancourt Vieille roue, cependant que tout est endormi Et que l'aurore à peine a doré l'horizon, À quoi donc songes-tu ? et quelle rêverie Enivre ton vieux cœur ? Une ancienne chanson ? Oui, je l'ai deviné! Celle que te chantait L'eau claire te frôlant tout comme une caresse, En te faisant tourner; ton essieu mugissait. Cette eau limpide et pure, elle était ta Déesse : Maintenant, des débris du vieux dalot brisé, Elle tombe en cascade et loin de toi fredonne Cette vieille chanson que tu as tant aimée; Hélas! À tout jamais sa douceur t'abandonne! Jamais plus ton essieu, maintenant tout rouillé, Ne tournera, ni toi!... Sur tes pauvres débris, Quand viendra le printemps et ses fleurs parfumées Bien des gais oiselets viendront faire leur nid. Oui, pauvre vieille roue! Un glas lugubre sonne, Et, tristement, encore tu rêves au passé, Cependant que le vent, sinistre, monotone, Siffle dans tes vieux bras inertes et glacés! Ce lundi 22 août 1927, 15 ans (Hector de Saint-Denys Garneau, Poèmes de jeunesse, 1928)
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