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Chemin d\'humance...
poèmes [ ]
Et si « humance » venait d’humain, comme on parle d’humeurs, de marques à fleurs de chemins, de pensées et d’humus sur des chaussées de chair ?

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par [Reumond ]

2010-12-15  |     | 



Et si « humance » venait d’humain, comme on parle d’humeurs, de marques à fleurs de chemins, de pensées et d’humus sur des chaussées de chair ?

Et si « humance » venait d’humain, je serais d’humeur et tu serais l’humus, nous ferions le chemin l’un vers l’autre, jusqu’à ce que nos faces se rencontrent ; de bouche à oreille nous parlerions de nous, et plus si tu le veux, nous articulerons nos corps, tu serais mon souffle et je serais ton souffleur, je serais ma propre origine et tu serais ma fin, une simple rougeur, une traînée sur ta peau pour signifier mon passage, tu serais ma tranchée, l’abri de mes vieux os et je serais un greffon dans l’espace de ton temps, un lieu de passage pour transvaser, transvider, transporter, transsuder et saigner jusqu’aux encres, les mots, la sève, le lie de la vie.

Tu serais l’itinéraire à travers nos membres, pour que je devienne
« itinérance », je serais le nomade en tes voies foraines et tes forêts de métaphores, tu me ferais signe et je te dirais symbole, pour qu’ensemble nous puissions transhumer vers des montagnes plus sereines.

Et si le mot « Humain » venait de la racine « déchirure », je serais l’un des bords face à l’Autre, le Tu, parce que tout homme qui désire témoigner de la vérité est un écartelé, triplement déchiré entre la chair, la lettre et l’esprit.

Je serais ton phrasé et tu seras mon rythme, mon corps à corps perdu pour la prouesse et la promesse, l’inspiration et l’inspiration ; je serais la quête et toi l’absolue, je serais pauvre et toi le riche qui tend la main et qui donne l’esprit ; je serais virtuel et toi si réel que l’on ne pourrait t’atteindre que par les traverses de la métaphore, à grand renfort de mots, de gammes, de mouvements et de couleurs.

Tu n’aurais d’égal que les dieux, et moi, que mon réalisme cru, nu et vif, pour explorer avec mes entre-deux tes Antres Divins.

Quand la main montera au front, je me ferais penseur, graveur et danseur aussi, pour dévider le fil rouge tissé de veines bleues, pour évider ou démasquer l’évidence trompeuse.

Quand l’encre montera à la plume et la larme à l’œil, je serais échiné bâbord et labouré tribord, déchiré d'abord à l'intérieur de moi-même et déchiré ensuite entre Toi et moi, par cet infâme abîme qui nous sépare,

Moi le si pauvre, et Toi le si vrai, que je suivrais jusqu'au bout de la ligne, entre les mots, outre marges ..., Toi, qui es la lumière, et moi qui trace tant d’ombres, toi le verbe de vérité et moi qui témoigne en ce monde qui ne peut recevoir ton témoignage d'un seul trait.

(...)

Ecrire en chemin (inédit - juin 2002)


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