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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2010-09-19 | | Inscrit à la bibliotèque par Guy Rancourt
Aurais-je trop aimé l’amour
qu’il ne m’a pas aimée ? Ainsi l’amoureux d’un jour avec l’enfant trop passionnée. J’ai trop aimé le soleil et, fatiguée de mendier à la porte des journées, je suis maintenant pareille à la fougère oubliée, préférant l’ombre mouillée à la chaleur du soleil. Et peu à peu, ma misère m’a construit une demeure qui adoucit la lumière de la lampe et du soleil sur mes yeux, une demeure où la grâce d’un visage, où la paisible douceur d’une amitié sans rides, font comme l’ombre d’un feuillage qui s’incline sur mon front. (Alice Nahon, in Schaduw, 1928. Traduction française de Maurice Carême in Anthologie de la poésie néerlandaise. Belgique, 1830-1966, Paris, Éd. Aubier-Montaigne, 1967)
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