Je sais quand tu penses de nouveau à moi.
Je sais l’impuissance que seulement les nuages
Connaissent et j’entends les sources descendre
Au matin, à l’aube.

Je ne respire pas, pour ne pas bouleverser ton esprit.
Rien qu’une flamme jaune m’éclaire
Et me dépose dans les fontaines de nostalgie
Pour m’amener après, sur la montagne de rêve.

Je sais quand tu penses de nouveau à moi
Je te découvre par des mots qui ne peuvent se dire,
Je m’assieds discrètement sur un fil de lumière
Et tristement je flotte comme une feuille au vent.

Je sens un baiser qui me caresse la tempe.
Dans mon esprit tu te caches et je sens ton silence.
Je me lance dans une danse avec les muses et alors
Dans un volume de vers tu me transformes.