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agonia Textes Recommandés
■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2010-04-04 | |
Foule d'humains tu me fatigues
Dedans ce brouhaha de fous Même le soleil de Martigues Lasserait je m'ennuie de vous. Je m'ennuie de vous à Vitrolles Dans la boutique du fripier La teinte trouble des pétroles Masque l'arrière tulipier. Des remorques pleines de terre Tirées par le même pied-bot Crèvent l'orage sur Nanterre De quarante coups de sabot. Dans le ventre affamé de l'orque, Avide comme un monnayeur, Avec ma Palma de Majorque Je descends noyer ma frayeur. Je vois les jardins de Le Nôtre Dans un Versailles essouché, Un homme qui de l'un à l'autre Me pend à des crocs de boucher. Donnez de main morte en mainmorte Un parfum de mort inhalé. De ville en ville en ville morte De ville bête à chialer. Du fond des tripes de l'exode Aux lèvres même des Papouas S'orne le dernier épisode Avec des mots de peu de poids. Dans les bidons d'huile des villes Le devil de l'être fourbe est Masqué par d'heureux imbéciles Dans l'enfer de mon alphabet. Ils sont sur moi comme la mante Religieuse, sur mes jours Lorsque la maligne charmante Bêtement rime avec toujours. Des ombres à la taille fine Par l'évangile de Mathieu Et des marchandes de morphine Me vendent aux escrocs de Dieu. Petites chairs mes passagères, Mon errance de n'importe où, De baisers des sources légères Boivent mon âme de partout. Je porte des turlupinades Comme leurs bois les caribous. Pendant mes longues promenades Je vous aime le savez-vous ?
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