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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2010-03-24 | | Inscrit à la bibliotèque par Guy Rancourt
Oui, la douce nuit s’est faite, et voici
Qu’en l’azur foncé du ciel obscurci, S’allumant partout, par là , par ici, Et l’une après l’une, Tandis que l’étang est tout coassant, Les étoiles vont en nombre croissant Tout autour, autour de grêle croissant De la pâle lune ! Éclats de saphir et de diamant, Étoiles, je fus longtemps votre amant, Et je vous parlais, le soir, ardemment, Perdu dans la nue !... Mais ma poésie a changé de cours Depuis que, tenant de naïfs discours, Ses petits cheveux au front coupés courts, Sylvette est venue ! Chers astres du ciel, astres familiers, Vous êtes bien beaux, là -haut, par milliers, Mais allez ! serez bien humiliés Quand, parmi ses voiles, Elle apparaîtra dans le bleu jardin, Et, voyant ses yeux, vous serez soudain Pour vos propres feux prises de dédain, Mes pauvres étoiles ! (Edmond Rostand, Les Romanesques, 1894)
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