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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2010-03-11 | | Inscrit à la bibliotèque par Guy Rancourt
Je t'aime, je suis fou, je n'en peux plus, c'est trop ;
Ton nom est dans mon coeur comme dans un grelot, Et comme tout le temps, Roxane, je frissonne, Tout le temps, le grelot s'agite, et le nom sonne ! De toi, je me souviens de tout, j'ai tout aimé : Je sais que l'an dernier, un jour, le douze mai, Pour sortir le matin tu changeas de coiffure ! J'ai tellement pris pour clarté ta chevelure Que, comme lorsqu'on a trop fixé le soleil, On voit sur toute chose ensuite un rond vermeil, Sur tout, quand j'ai quitté les feux dont tu m'inondes, Mon regard ébloui pose des taches blondes ! (Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac, Acte III scène VII, 1897)
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