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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2010-02-19 | | Inscrit à la bibliotèque par Guy Rancourt
Toute ma vie et c’est bien peu si l’on regarde
Avec des yeux d’avant la Terre la lucarne Où s’égosille un ciel de crin qui n’en peut plus D’être beau de travers et de porter ombrage Au plus dévoué au plus sincère des visages Toute ma vie pour te comprendre et pour t’aimer Comme on se couche à la renverse dans les blés En essayant de retrouver dans le silence L’alphabet maladroit d’un vieux livre d’enfance Je m’entoure de toi comme un enfant frileux Je pars je suis en route depuis des siècles je T’arrive un matin beau comme un matin de chasse Tu ne sais pas que je suis là et je me place Tout contre toi comme une porte mal fermée Qui boit son lait et qui respire doucement Je te regarde et tu souris sans mouvement D’un sourire venu de plus loin que toi-même Qui fait que tu es belle et qui fait que je t’aime. (René-Guy CADOU, « L’aventure n’attend pas le destin » in Le Cœur définitif, Paris, Seghers, 1961)
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