agonia francais v3 |
Agonia.Net | Règles | Mission | Contact | Inscris-toi | ||||
Article Communautés Concours Essai Multimédia Personnelles Poèmes Presse Prose _QUOTE Scénario Spécial | ||||||
|
||||||
agonia Textes Recommandés
■ Magnolia
Romanian Spell-Checker Contact |
- - -
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2010-02-17 | | Inscrit à la bibliotèque par Guy Rancourt
Olympio pleurait parmi le paysage,
Parce que les rameaux lui rappelaient soudain D’immenses papillons dans de petites mains Et d’éclatants cheveux dans le sombre feuillage. Tout son cœur se brisait, bien plus triste que sage, Parmi le paysage où ne vivait plus rien ; Car l’ombre n’avait pas retenu le dessin… Et l’écho n’avait pas retenu le langage. Ah ! sur un jardin bleu parfumé de glaïeul, Sur un parc déchirant où l’on revient tout seul, C’est triste de pleurer tout le passé qui tremble ; Mais, frisson progressif de notre cœur si court, Je crois que c’est beaucoup plus triste pour l’amour De pleurer sur un parc où l’on revient ensemble ! (Rosemonde Gérard, Les Pipeaux, Paris, Bibliothèque-Charpentier Fasquelle, 1923)
|
||||||||
La maison de la litérature | |||||||||
La reproduction de tout text appartenant au portal sans notre permission est strictement interdite.
Copyright 1999-2003. Agonia.Net
E-mail | Politique de publication et confidetialité