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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2010-01-19 | | Inscrit à la bibliotèque par Yigru Zeltil
Alors le feu partit entre les hommes
Espagne mère de tous ceux que la terre n'a cessé de mordre depuis que dans la mort ils ont cherché la cruauté de vivre la force du soleil aux poutres des vieux pains II n'y a pas de sourire qui n'ait fondu en sang les cloches se sont tues les yeux écarquillés ce sont des poupées d'horreur qui mettent les enfants au lit l'homme s'est dépouillé de la misère des mots les champs montrent leurs crocs les maisons éteintes celles restées debout dans les linceuls sèchent au soleil disparaissez images de pitié sous les dents dénudées les botes font sonner la monnaie des traîtres... J'aurais eu la clarté pour moi Sur les routes de Joigny au soleil enlacé que suis-je à l'abri d'une apparence en marche onze ans de mort ont passé sur moi et la bruyère n'a pas attendu le prix de sa fougue n'a pas attendu la récompense de son calme pour signifier à la vie les pompes du renouvellement tandis que rêche écorce montagne de rafales j'ai dépassé en course l'immortalité de l'illusion...
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