agonia
francais

v3
 

Agonia.Net | Règles | Mission Contact | Inscris-toi
poezii poezii poezii poezii poezii
poezii
armana Poezii, Poezie deutsch Poezii, Poezie english Poezii, Poezie espanol Poezii, Poezie francais Poezii, Poezie italiano Poezii, Poezie japanese Poezii, Poezie portugues Poezii, Poezie romana Poezii, Poezie russkaia Poezii, Poezie

Article Communautés Concours Essai Multimédia Personnelles Poèmes Presse Prose _QUOTE Scénario Spécial

Poezii Rom�nesti - Romanian Poetry

poezii


 


Textes du même auteur


Traductions de ce texte
0

 Les commentaires des membres


print e-mail
Visualisations: 1828 .



Hors de la ronde
poèmes [ ]

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
par [spirit of ecstasy ]

2010-01-12  |     | 



Crevez les cieux d’intrépides éclairs ! Futile.
La coupe est pleine et puisque jamais l’on ne s’aime
Allons nous promener sous la croupe des bois,
Entrechoquer nos êtres, enlacer nos émois,
Communier au néant, exalter nos tourments,
Se planter sans scrupules, faire jaillir le sang.
Viens donc me déchirer, lacérer ma candeur.
Tes reins grincent pourtant, ton échine en sueur,
Je t’enterre en pensant : « Déféquable baby ! »
Tes cheveux enracinent ta fin dans l’oubli.
Quelques pieds sous la terre, je t’entends qui murmure
Un refrain délétère. Angoisse. Nul orietur.
Pauvre amour à l’humus emmêlé, sans aveux,
Je dépose à tes pieds ce souvenir fiévreux,
Ces quelques bris de moi. J’avais pourtant juré
De t’emmener aux cieux, te voilà congédiée.
Je retrouve ma muse à l’orée de ce bois.
Mon châtiment sera patient, fougueux et froid.
J’ai la vie devant moi, la vierge à mes côtés,
La lune me fusille dans sa lumière glacée,
Spectatrice impuissante des tristes sévices.
Je réponds en riant, en lui crachant mon vice.
L’espoir est devenu un grisant adversaire
Que j’évite souvent, sans pouvoir m’en défaire.
Mes pieds nus dans les mains, la tête à l’abandon,
Je rejoins les nuées de corbeaux tournoyants,
Je suis maître du rien, fidèle allié du temps,
Je suis l’eau et le vent, les absences de son,
Le mépris qui t’anime et les âmes en transe.
Viens fuguer dans la ronde, quelques pas dans la danse.
Non. Jamais l’on ne s’aime. C’est affaire de pulsion.
Promenons nous dans les bois, récolter des frissons,
Cueillir des insomnies, s’empiffrer d’inconnu,
Oublier un instant que la vie est un dû.
Mon Dieu ! quel don du ciel ! Rendons grâce au Seigneur !
Votre manne a tourné, et vos ouailles ont peur.
Les soupirs et les cris ont remplacé les voix
De chérubins contrits. On a perdu la foi.
Tandis qu’errent nos ombres dans l’adversité,
Nos carcasses se trainent à l’orée d’un après.
Laissez –nous fuir au moins. Nous rongerons nos chaines.
L’humanité courra un jour nue dans la plaine.

.  |










 
poezii poezii poezii poezii poezii poezii
poezii
poezii La maison de la litérature poezii
poezii
poezii  Recherche  Agonia.Net  

La reproduction de tout text appartenant au portal sans notre permission est strictement interdite.
Copyright 1999-2003. Agonia.Net

E-mail | Politique de publication et confidetialité

Top Site-uri Cultura - Join the Cultural Topsites! .