agonia
francais

v3
 

Agonia.Net | Règles | Mission Contact | Inscris-toi
poezii poezii poezii poezii poezii
poezii
armana Poezii, Poezie deutsch Poezii, Poezie english Poezii, Poezie espanol Poezii, Poezie francais Poezii, Poezie italiano Poezii, Poezie japanese Poezii, Poezie portugues Poezii, Poezie romana Poezii, Poezie russkaia Poezii, Poezie

Article Communautés Concours Essai Multimédia Personnelles Poèmes Presse Prose _QUOTE Scénario Spécial

Poezii Românesti - Romanian Poetry

poezii


 


Textes du même auteur


Traductions de ce texte
0

 Les commentaires des membres


print e-mail
Visualisations: 1924 .



Chroniques de psychothérapies
poèmes [ ]
Que l’humour et l’amour tracent la ligne, mot à maux. Hypocrate me pardonnera bien ces quelques variations poétiques.

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
par [Reumond ]

2010-01-11  |     | 




Que l’humour et l’amour tracent la ligne, mot à maux. Hypocrate me pardonnera bien ces quelques « variations poétiques » sur les relations transférentielles entre le patient et son accompagnateur, le porteplume et le papier.





Cette patiente me dit qu’elle rêve de moi toutes les nuits. Heureusement, je ne la reçois qu’en pleine journée, rideaux ouverts, lumière allumée, pour faire fuir ses vieux démons.

J’aime les artistes, celui-là sculpte les bûches, des rondins dont il fait flash de tous bois. Pour décorer mon cabinet, je viens de lui acheter un billot de chêne clair, intitulé : « le penseur de rondin », j’aime ! Pour la fin de l’année, nous lui avons commandé une bûche de Noël en merisier.

Avec la crise, les patients se font raves et les psychothérapeutes végètent ! Avec tout « ça », mon fauteuil déprime de solitude froide, son cuir fripe, c’est « le complexe de l’épouvantail » ; alors pour lui remonter le moral et occuper mon temps, je pratique le capitonnage.

J’ai un patient tellement timide que nous ne nous sommes jamais croisés. Mais je perçois bien sa présence dans le froufrou des rideaux et le couinement du plancher.

Avant l’heure ce n’est pas l’heure, après l’heure ce n’est plus l’heure ! J’ai un patient tellement impatient qu’il n’attend même pas que j’ouvre la porte ; quand je tourne la clenche, il est déjà trop tôt ou bien, dans l’entrebâillement, il est déjà trop tard. (…)

Chroniques de psychothérapies

.  |










 
poezii poezii poezii poezii poezii poezii
poezii
poezii La maison de la litérature poezii
poezii
poezii  Recherche  Agonia.Net  

La reproduction de tout text appartenant au portal sans notre permission est strictement interdite.
Copyright 1999-2003. Agonia.Net

E-mail | Politique de publication et confidetialité

Top Site-uri Cultura - Join the Cultural Topsites! .