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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2009-09-17 | | Inscrit à la bibliotèque par Guy Rancourt À Francis Jourdain L’Écosse s’est voilée de ses brumes classiques, Nos plages et nos lacs sont abandonnés; Novembre, tribunal suprême des phtisiques, M’exile sur les bords de la Méditerranée... J’aurai un fauteuil roulant ‘plein d’odeurs légères’ Que poussera lentement un valet bien stylé Un soleil doux vernira mes heures dernières, Cet hiver, sur la Promenade des Anglais... Pendant que Jane, qui est maintenant la compagne D’un sain et farouche éleveur de moutons Émaille de sa grâce une prairie australe De plus de quarante milles carrés, me dit-on, Et quand le sang pâle et froid de mon crépuscule Aura terni le flot méditerranéen, Là -bas, dans la Nouvelle Galles du Sud, L’aube d’un jour d’été l’éveillera... C’est bien !... (Henry Jean-Marie LEVET, CARTES POSTALES, 1902)
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