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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2009-09-03 | | C’est l’amnésie chez les Rois Mages et c’est déjà Noël à la crèche de paille dans les yeux de mes chats, ça chatouille, ça cafouille dans l’interstice de l’Espace-temps, pendant que j’écris des poèmes sur des fleurs de papier crépon, là où à corps et à cric, objets et sujets de papier, les choses se disent en vérité et en esprit. Les portes claquent, les courants d’air conspirent, ça grince dru … les portes pleurent. Au pied levé, à bois pétri, les portes sont des écorchées vives, à devoir sans cesse être fermées à tous les vents. Elles attendent le combat final, la grande victoire à tout casser, la révélation dont parlent la peau et la chair : la grande ouverture. Je suis résolument contre la maltraitance des yeux, des portes et des oreilles. Que ceux qui ont des yeux voient, des oreilles entendent et que ceux qui ont des portes les ouvrent ou les laissent ouvertes, accord et acquit ! Dans le vent je tourne la page pour être à la plage, là où les vagues ont des langues salées comme des chausse-pieds, des caresses comme de chaude-mains, des claques à ratiboiser les idées noires, des chasse-pensées comme des lance-galets, pour nous faire ricocher au miroir des eaux, et retrouver enfin la liberté perdue. À corps et à cœur ouvert, je suis résolument contre la maltraitance des yeux, des oreilles, des portes et fenêtres sur d’impossibles jardins.
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