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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2009-07-28 | | Inscrit à la bibliotèque par Guy Rancourt
Hommes, liberté, lumière
Sont tout près, mais sur mes pas J’entends approcher la meute : Je suis pris, bête aux abois. Forêt sombre, et sur la rive De l’étang le tronc d’un pin. La retraite est impossible, Mais advienne que pourra. Quel méfait m’a-t-on vu faire, Suis-je un monstre, un meurtrier? J’ai sur ta beauté, ma terre, Fait pleurer le monde entier. Mais, déjà près de la tombe, Je le vois, ce temps prochain : Haine et vilenie succombent Au puissant esprit du bien. Mais la traque est plus pressante. Non, ma faute, c’est ceci : Ma main droite est hors d’atteinte, Celle que mon cœur chérit. Et le cou pris dans la corde, Je voudrais qu’en ce moment Ma main droite puisse encore Essuyer mes yeux brûlants. Janvier-mars 1959 (In L’Éclaircie, 1956)
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