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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2009-07-27 | | Inscrit à la bibliotèque par Guy Rancourt
Sur tout toi, sur ton corps ton intelligence ta raison
J’ai fait déjà de beaux poèmes Et j’en veux faire moi habitant des bois en ce temps de guerre J’en veux faire un sur cette jolie petite cagnat si bien aménagée au fond de la forêt vierge Cette petite cagnat que tu m’as préparée dans la forêt vierge Ô palais plus beau que celui de Rosemonde le Louvre et l’Escurial C’est là que j’entrerai pour faire ma plus belle œuvre Je serai Dieu lui-même et y ferai s’il plaît à Dieu, un homme plusieurs hommes même, une femme plusieurs femmes même comme fit Dieu lui-même Ô petit palais caché de Madeleine Tu es belle mon amour et tu es une artiste sublime toi qui as élevé, pour moi le plus beau palais du monde Madeleine, mon architecte adoré Je jetterai un pont entre toi et moi un pont de chair dure comme le fer un pont merveilleusement suspendu Toi Architecte, moi Pontife et Créateur d’Humanité Je t’adore Architecte et toi adore le bâtisseur du pont Sur lequel comme sur celui d’Avignon tout le monde dansera en rond Nous-mêmes ô Madeleine nos enfants aussi et aussi nos petits-enfants Jusqu’à la fin des siècles (Poème de Guillaume Apollinaire, In Lettres à Madeleine, 21 novembre 1915)
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