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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2005-06-11 | | il résidait en ville avec les statues transparentes en guise de mains il avait un papillon aux ailes toujours déployées quand il écrivait il le pressait de son coeur le vol collé le sang retourné rougi parfois il flânait dans les rues amincies étalées entre les deux extrêmités tel un pâton violet pétri aux jointures d'un temps virginal il montait au donjon par l'escalier par l’axe matin et soir je le regardais à travers la fenêtre verdâtre il me tenait par la plante des pieds j'essayais de toucher le ciel de mes doigts de fouiller les nuages comme dans une bataille à coup d'oreillers nous faisions l'amour et si je ne t'aime pas criait-il et il me serrait dans ses bras ovale imparfait dans un passage "peaceful" comme l'on serre une pièce de monnaie dans la poche des ailes il habitait en ville aux fenêtres toujours déployées il marchait sur des ailes minces je fouillais les nuages époussetais une peluche au revers de ses poèmes le matin et le soir l'amour était une monnaie ovale datant des temps immémoriaux ensevelis au centre de la terre (Traduit du roumain: Lucia Sotirova)
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