La cage de notre idylle,
Repère rigolo de nos folies
Et refuge contre les démons de la vie,

au départ,
Sur les routes notre insouciance
On était fous et demi-dieux,

La passion et la tendresse
Du lever du jour à la tombée de la nuit,
On en avait pour les vaches maigres
Comme le lait qui nourrissait nos ébats
Et le pain, le vin qu’on fêtait,


elles ressemblent à une trappe
ces quelques années passées,

à présent quand le temps
s’use et que la raison roule
sur les cendres des flammes
mortes,
les cœurs sont las,
le poul irrégulier et le souffle court
pour un séjour bien lourd à porter,

qu’on se sente seul(e), abandonné(e)
parmi le foyer devenu un brasier
et la proie de vilains carnassiers.