Sans carnet de route,
les pèlerins avancent
à tâtons vers l'antre
de menu-destins.

Rompus aux champs
des paysages qui
agitent l'eau des vagues,
les images défilent au nez
des jours accomplis.

Les flots affluent comme
les flammes jaillissent du bois,
les oiseaux s'enfuient,

les messagers de l'urgent
s'en vont donner l'alerte
aux gardiens du temple en garde.

Pas une coiffe ne s'est égarée,
les rayons du midi surgissent
à travers la vie montrant les reflets
de coeurs rongés par des peurs orphelines.