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L\'érudit et le fou
poèmes [ ]

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
par [JoyanJomond ]

2005-02-27  |     | 



On dit souvent que ce qui est "fou", semble impossible,
on dit aussi que celui qui est "fou", a perdu "notre raison"
entendez le sens commun pour éviter d'évoquer le Bon sens
et les usages de la Bienséance.
Pourtant le "fou" est persuadé d'avoir toute sa tête
et de la qualité de son génie bien que celle-ci soit
mal connue du grand public et méconnue par la société.

Le "fou" se trouve "exceptionnel", "original", "intéressant"
"utile" et jamais narcissique. Et que les autres le trouvent
"différent", "bizarre", "étrange", "curieux" ça le laisse indifférent.

L'"érudit" quant à lui, c'est celui dont les savoirs
et les talents sont crédibles et que la plèbe adule.

Autrefois où le génie fut une affaire de croyance profonde,
deux amis d'enfance, compagnons de vadrouille,
Bileb et Al, tous deux originaires de la même contrée,
une cité primitive aux larges des côtes d'afrique du nord
sur les bords de la Méditerranée.
Egyptiens de naissance, ils (Bileb et Al) descendaient d'une lignée de "sang pur", princes, soldats mythiques.
Pourtant ils se sentaient tous deux simpement fils de la terre et pères de leur destin.
Al aimait assister au conseil des anciens, rapporter sur sa tablette de scribe les moindrs détails de qu'ils avaient retenu depuis les tribunes(tenu à l'écart de ce cercle sacré). Il dessinait aussi sur les draps qu'il faisait toiles par la suite car il aimait les couleurs et la peinture le passionnait. Il rêvait de bâtir un jour
de ses mains une de ces cités qu'il aurait imaginé.
Il était aussi fasciné par l'architecture ancienne.
Al avait l'oeil du félin et rien ne lui échappait
des paysages qu'il observait.
Bileb quant à lui était plus réservé, taciturne, il préfèrait suivre du regard et écouter.
Il avait l'ouïe fine et entendait les pas des prochains visiteurs à cent lieux à la ronde et les présages que leur
visite apportait. Il savait aussi lire au fond des coeurs
de ceux qu'il rencontrait et adorait rédiger les récits, les contes et les traités.
Il n'était pas aisé de situer leur âge car il n'avait rien en commun avec les enfants de leur époque. Bileb comme Al ne connaissait leurs parents qu'à travers leur légende.
Il réalisait l'ampleur de la tâche qui leur incombait avec un tel héritage. Un destin funeste leur ouvrait les bras mais eussent ils seulement voulu qu'il en soit ainsi....
Bileb anarchiste effronté, athé de surcroît ne croyait qu'en ses rêves et ne vivait que pour leur donner une âme et un visage auprès de ses contemporains.
Il fut banni à vie de la citépour avoir renier ses pères
en refusant le destin qui était le sien.
Al, grand bâtisseur bien que marchant loin des traces de ses ancêtres réalisait la modernité de la cité et cela suffisait à ravir la plèbe, qui l'amait pour ces faits.

Al devint gouverneur tandis que Bileb fut jugé pour hérésie
et condamné à errer dans les champs comme forçat. Afin qu'il se rappelle toute sa vie l'affront qu'il avait fait à son peuple.
A la mort d'Al un édifice fut érigé à son effigie en plein coeur de la cité et eu droit à tous les fastes de son rang
durant ses obsèques. Bileb connut un piètre destin en dépit de sa contribution à l'histoire à l'histoire, à la philosophie. Ses travaux furent pillés par les autres forçats et les seuls qu'on retrouvât, finissaient dans les flammes.C'est ainsi qu'on traitait les ennemis du royaume.

Dans nos sociétés, on est tous prêt à prendre la parole,
d'ailleurs on se réclame apte à le faire
mais quand parole est donnée, elle a du mal à s'entendre
et se faire entendre, elle peine à croire ce qu'elle dit
et à le faire comprendre à autrui qui attend son tour.

L'érudit croit en une quête juste et justifié, rationnelle
aux yeux de celui qui entreprend de mettre en valeur son génie.
La folie, état de passion de l'engagement submerge tout jugement de valeurs et même ses propres convictions.

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