A : STEPHANE MEIRELES


Elle frémit de vie, beauté, élégance
A la voir on se perd dans sa simplicité
Un reflet d’étoile dans sa féminité
Elle ravit le tout par son éloquence

Les années s’éloignent, le visage sombre
Les lignes du bonheur s'attellent aux répits
La source qui coule perd parfois ses débits
Un socle d’argile qui devient décombres

La femme adulée pleure le firmament
La flamme meurt sans cri dans l’âme de l’étreinte
La rose étiolée disparaît doucement

Ma plume s’enflamme sur les rives du temps
Repeint avec les mots l’étoile déteinte
Enterrée quelque part dans les bras du printemps…

© kacem loubay
Dimanche 27 Juillet 2003
Khénifra / Maroc
Le poète de l’autre rive