agonia francais v3 |
Agonia.Net | Règles | Mission | Contact | Inscris-toi | ||||
Article Communautés Concours Essai Multimédia Personnelles Poèmes Presse Prose _QUOTE Scénario Spécial | ||||||
|
||||||
agonia Textes Recommandés
■ Voir son épouse pleurer
Romanian Spell-Checker Contact |
- - -
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2005-01-18 | | Inscrit à la bibliotèque par Nicole Pottier
Sûr, le coeur est une invention, et à part ça
il n'existe pas du tout. Le coeur est ce qui aime, ce qui aime est fugace, est partout. Ergo, il ne peut être que pensée, chaleur au bout des doigts, nuage d'air que l'on expire, timbre assourdi de la voix, rien que chuchotement. Et tous les contes de fées qui commencent par "il était une fois, il y a bien longtemps, un ou une" - tous - parlent du coeur. Et le coeur règne dans les contes de fées, le coeur joue des coudes, le coeur est téméraire comme un chevalier qui combat l'hydre, et il est immortel comme l'hydre, qui, à la place d'une tête coupée, en voit repousser dix autres, vivantes, il est imprenable comme la montagne de glace, soumis comme les yeux d'une femme qui aime. Enfin le coeur est vrai comme le mot dans lequel il est enfermé - prisonnier à vie condamné à la solitude et à une mort dérisoire
|
||||||||
La maison de la litérature | |||||||||
La reproduction de tout text appartenant au portal sans notre permission est strictement interdite.
Copyright 1999-2003. Agonia.Net
E-mail | Politique de publication et confidetialité