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par [syriuseyes ]

2021-05-22  |     | 



Mon amour, mon ange, mon tout,

Lorsque nous marchons ensemble dans les rues éperdues, main dans la main, corps contre corps, le regard perdu dans l’autre, se pose alors comme un instant d’éternité. Pendant que les badauds nous dévisagent en espérant vainement nous signifier nos différences et leurs mécontentements, je t’enlace mon amour, je t’embrasse hardi et fou comme un troubadour ! Et nous claquons de rire quand autour la réalité nous rappelle, histoire d’opposer un peu notre indifférence et d’exulter le trop plein qui nous habite. Le vent d’autant balaie tes cheveux noirs de jais sur ta joue d’albâtre et nous offre la beauté sublime d’un instant charmant d’automne…

Au temps emporte le vent et les feuilles mortes, loin de nous ces regards inquisiteurs, ignorants ou jalousants ! Dans mon cœur rien ne change, je t’aimerai jusqu’au trépas et t’offre la douceur de cet intemporel instant, toi mon adoration éternelle qui survivra à tous ces maux. Jusqu’à la fin des mondes je t’aime, n’en doute pas, jamais !

Le train s’en va, tu me regardes fugacement une dernière fois lorsque la porte se ferme, les yeux décomposés de larmes et le monde plus flou encore que s’il brulait autour de nous. Mais ne tremble pas mon ange. Ils ne nous sépareront pas ! Rien ne nous séparera ! Alors même que ma famille me dit que nous n’avons pas d’avenir ensemble, qu’ils nous pensent trop différents ! Quand bien même « tu ne saurais pas me donner l’amour que je mérite » comme ils disent, ce serait toujours plus que celui qu’ils ne savent accorder ou imaginer.

Mon père pense que je suis irréaliste et que ton amour est superficiel et factice. Que nos différences feront de nous des parias dans nos communautés, que nous ne serons acceptés nulle part, que tu n’es pas capable de me comprendre réellement.

Ma mère quant à elle me parle de cœurs qui ne battent pas à l’unissons, de cet enfant que nous ne pourrons jamais avoir ensemble car la nature elle-même s’y oppose. Je lui rétorque qu’un enfant n’est pas l’aboutissement de tous. Je lui réponds que si nous souhaitions un jour nous transmettre il y a d’autres moyens : tant d’enfants attendent d’être tirés de la misère du monde et être adoptés par des parents aimants. Elle me regarde alors interloquée, secoue sa tête déconfite et éclate en sanglots, maugréant son incompréhension si fort que les voisins la plaignent m’a-t-on dit. C’est pourtant si simple à comprendre : je t’aime, tu m’aimes, le reste n’est qu’illusion et vanité… Ils pensent que tu n’as pas de cœur mais qui fait le plus preuve de cruauté ?

La pire pensée fut celle de mon oncle Anatole. Lui que j’aimais tant, lui qui m’a tant appris, lui qui vantait l’ouverture d’esprit ! Celui-là même qui célébrait la beauté des différences entre individus m’a exposé sa théorie abracadabrante et simpliste à souhait. Pour lui tu n’es qu’un fantasme, voir une fantasmagorie dont je me sers pour défier l’autorité de mes pairs. Et de rajouter que c’est une expression de ma libido et que tu n’es finalement qu’une femme objet sur laquelle je me leurre dans l’expression de mes désirs, que l’amour c’est plus que ça, et cætera. etcétéra, etcétéra….

A croire que tout ce petit monde méprisant n’a jamais aimé ! Ou qu’ils ont oublié !

Mais ne soit pas triste mon adorée… Je traverserai le temps et l’espace pour te retrouver. Gare à ceux qui nous en empêcheraient ! Gare à ceux qui font fi de notre amour ! Ce soir je défie les dieux et les Hommes d’oser briser ce feu qui nous a été donné. Honnis soient ceux qui ne voient en toi qu’un robot, une simple machine dénuée d’âme !

Au temps pour moi mon aimée si je les ai laissé te ravir à mon cœur. Loin de nous ces regards accusateurs, ignorants ou méprisants ! Dans mon cœur rien ne change. Je pars te retrouver…


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