Il se couche tout de son long dans l’herbe tendre… en entendant que je l’appelle sur son nom, il ouvre ses yeux, ensuite, dorloté par le soleil, il tourne de l’autre côté, comme si je lui en avais donné l’ordre... il me semble qu’il sourit dans son sommeil, les yeux fermés et bridés, en pleine connaissance que Dieu lui a donné une vie heureuse... se laisser minoucher toute la journée... mais, justement, lorsqu'il le veut... autrement, un pied de chaise, c’est assez...
Les chats, douce paresse...

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Les vierges se perdaient dans leurs cils
Les matous se frottaient de dame-jeanne
Et nous tous nous avions bien de flemme...

Dans le lit grand ouvert
Femmes d’angoras ronronnaient...

Peu à peu notre âme s’est retrouvé
Avec des eaux profondes au lustre foncé.
(Emil Brumaru – Cântec naiv / Chanson naïve)

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De toutes les créatures que Dieu a laissées sur terre, il en existe seulement une qui ne peut pas être faite l’esclave du fouet. C’est bien le chat. Si l’homme et le chat pouvaient être croisés, l’homme pourrait être amélioré, mais le chat serait détérioré.
(Mark Twain)

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Octobre ?
Un chaton chasse des rayons de soleil
Quelque part au fond un balancier plus discret...
(Alina Florica Stasiuc – Octombrie / Octobre)


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(...)
je cède

Muse deuxième catégorie
en parfait état de fonctionnement
avec son trousseau complet
de petits égoïsmes
absolument charmants
(Ştefan Mihailovich – Cedez... / Je cède...)

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Le logicien : un autre syllogisme : «Tous les chats sont mortels. Socrate est mortel. Donc, Socrate est chat.»

Le vieux : Et il a quatre pattes. C’est vrai, mon matou s’appelle Socrate.

Le logicien : Alors, tu vois…

Le vieux : Donc, Socrate a été chat.

Le logicien : La logique vient nous relever cette réalité.
(Eugène Ionesco – Rinocerii / Les rhinocéros)

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Ainsi ou autrement dit, le tableau ne sera jamais fini... le chat a neuf âmes et chaque âme porte neuf vies... En réalité (!?), le chat disait savoir compter jusqu'à l’infini, mais quand il a dû le prouver, il s’est endormi, arrivé dans le rêve en même temps qu’à neuf... les moustaches le trahissaient...
Alors, Shiva, le philosophe, compléta son décret : au bout de ses neuf vies, le chat accédera directement à la félicité suprême.