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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2013-11-08 | | "Divide et impera" (divise et règne) Il est clair comme de l’eau de Chaudfontaine que cette citation souvent attribuée à Machiavel pourrait être attribuée sans erreur aucune à chacun d’entre nous ! Les gamètes le confirment, le chaudron de la division, nous sommes tombés dedans quand nous étions petits ! De la méiose à la mitose, de la crèche à l’école, chez nous, tout est une question de « division » qu’elles soient nucléaires ou cellulaires. Oui, pauvre de nous ! Même quand nous disons « na ! » à la vie, puis « non ! » à la liberté ou à l’amour, nous divisons en somme ! Et si l’homme est bien le Plus Petit Commun Diviseur qu’en est-il alors des plus grands, ceux qui détiennent ou veulent détenir « le pouvoir » ? Si Éphrem le Syrien affirme que le Cosmos tout entier devrait être lu comme un livre de Georges Simenon ou plutôt comme « Un Océan de symbole », c'est qu’il a bien raison ! Oui, l’Univers tout entier, du plus petit fait divers aux plus grands événements, tout doit être lu comme un chemin à part (par - chemin), comme un manuscrit qui serait une sorte de livre saint ou sacré. Jusqu’entre les lignes, là où s’opère la fracture symbolique ou sémantique qui traverse tout le continuum espace-temps. Comme Parole à lire ou Langage à décoder, le symbole – sunbolos (2) est partout ! Comme signifié, comme signifiant et surtout comme signifiance, car tout est significatif et déterminant, rien n’est mineur et rien ne mérite d’être l’objet d’anodine division, ou le sujet de division sans importance. Tout est lié et tout est important ! Pourtant autour de nous on n’arrête pas de briser les frontières, de réduire à rien les identités, on divise les pays comme les familles, on divise les gens, les régions, les cantons ou les arrondissements, on sépare les villes des banlieues, on divise les quartiers, les quartiers en tranches, en secteurs … C’est banal et c’est même banalisé ! Pourtant, au delà même des constellations les plus éloignées, tout le cosmos est lié comme dans une « dialectique » infinie, dans une sorte de jeu « dialogal », c’est dire qu’il est un lieu de liens et un lien de lieux en dialogue permanent. Comme le signe, le symbole peut être lui-même divisé, en deux, en trois, en quatre ou plus à l’infini des signes ; divisé en signifiants et en signifiés pour les uns ; en signe, en objet ou en interprétant, pour les autres. Et pourquoi ne pas le diviser en pensée ou en sens, en référence ou en représentation, si cela a du sens et permet de rassembler ! Quoi qu’il en soit, le symbole reste toujours divisé, mais en ses multiples fonctions, c’est pour faire lien, c'est pour faire mieux et « Pour mieux vous lier mes enfants ! » comme dirait le personnage, symbolique bien sûr ! d’un conte à faire rêver ceux qui méditent sur l’Unité. Tout « ça » pour nous re - joindre, nous relier au monde des choses et des objets. (...) Dans cette fracturation, le symbole réalise ses multiples fonctions, comme tout signe, il signifie quelque chose, il désigne, il est porteur de sens et de vie ! Le symbole révèle le visible et l’invisible, il éclaire, il permet d’exprimer l’ineffable ou l’indicible, en sa fracture symbolique, il permet de dire ce qui reste inaccessible en reliant le symbolisant au symbolisé. Tel un laissez-passer pour l’ailleurs, un passeport, par port USB, par fibre optique ou par Wifi, le symbole, comme le fil rouge d’Ariane à travers le labyrinthe du Cosmos nous conduit à nous-mêmes. Il n’y a pas de division sans parti, et pas de parti sans parti-pris, même les artistes et les écrivains sont divisés entre eux, comme les livres sont divisés en chapitres, les gâteaux en parts, les photos en pixels, les dessins en traits, les poèmes en vers, les tableaux en touches et les danses en pas… Et cetera, et cetera… la division, cette opération mathématique élémentaire qui nous préoccupe ici, est partout dans l’Univers ; comme il n’existe pas d’équipe sans partenaires, dans tout l’Univers comme au football, il n’y a que des divisions ! Pourtant, chaque fait quotidien, chaque signe, chaque élément du cosmos doivent être accueillis comme porteur d’une parole qui ouvre sur l’Unité. Quand le regard s’ouvre à la dimension symbolique, qu’il la pénètre, il découvre que nous sommes inclus dans un jeu de relations sans fin. Si, comme nous venons de le souligner, le « Sumbolos » (2) ouvre sur tous les possibles, s’il rassemble chacun, et s’il est le lieu par excellence des conciliations et réconciliations, en ce lien universel qui tend à tout harmoniser, le « Diabolos » tout au contraire, divise énormément. « Divisez pour régner » voici une formule qui d’épreuve en épreuve a bien fait ses preuves ! Que dis-je, diviser pour régner, c’est là une véritable obscénité, une théorie manichéiste, un archétype obsolète, une méthode ou même une conception algorithmique… malheureusement trop opérante en notre monde ! Ce procédé diabolique, c’est même le pied de nez le plus célèbre fait à notre condition d’homme. Réduire n'est jamais assez court ! Cyrano de Bergerac n’en dirait pas autant, comme le dirait de même Procuste, ce niveleur des litières du pouvoir, là où le bourreau, la hache à la main, signe de sang le cou des suppliciés, là où les égorgeurs séparent la pensée de l’agir par un simple mouvement de bras. Oui, partout le monde semble divisé et le monde divise pour prendre le pouvoir, afin de contrôler et de gouverner le grand bateau mondialisé. Bien sûr, on pouvait dire mille choses en somme sur cette manière de réduire le monde, de diviser les uns pour se gagner les autres. On pourrait dire « Coupez ! » comme au cinéma, dans un de ces fameux films d’horreur qui serait pour nous tous comme un spectacle quotidien. « Coupez ! » dis-je, coupez les choses en quatre et les cheveux en huit ; en variant quelque peu le rythme ou le ton ; par exemple, on pourrait souligner telle section de rondin, telle idée contradictoire, telle division sociale ou culturelle ; tel billot de condamné religieux ou politique ; telle tête décapitée, telle demi-vérité ou quart d’unité… qu’importe les morceaux, les rondins de vérité ou les bouts de rondins, guillotine guillotinons, réduisons les libertés individuelles et les risques de déviances… « Coupez ! », il en restera toujours quelque chose, des fragments comme un goût d’amertume et de certitude dans un bain d’incertitude ! « Divisez pour régner » c’est là comme un gros mot, une virgule de merde sur le tableau noir des Maîtres à penser. C’est même la tirade du jour dans le menu du jour et la division des jours, une locution grosse comme un groin, longue comme un fut de canon, un Propos qu’Edmond Rostand lui-même n’aurait pas renié ! Moi, mesdames, messieurs, si j'avais une telle vision duelle et fragmentée du monde, il faudrait bien « Sur-le-champ que je me l'amputasse ! », que je la panse de moi-même, à la force de ma propre pensée, à coup de volonté, pour éviter de séparer ce que la Nature à fait un. Oui, que je l’amputasse, comme d’autres réduisent les têtes trop pleines et les cervelles trop vides des moineaux trop fragiles. Malheureusement, dans notre monde divisé, les penseurs de rondins sont bien trop nombreux que les panseurs de plaies ; ses bons Samaritains qui ne courent par les rues. C’est une grande souffrance pour tous les blessés de la vie, pour tous les amputés du monde, les indignés, les « petits pauvres » au sens large, qu’ils soient des mutilés du bonheur, des estropiés de l’espérance ou de ceux à qui l’on a brisé les perspectives, raccourci la vision, la joie et même les illusions. Que dis-je, notre monde est une grande machine à morceler ! une matrice monstrueuse à désunir, un système à désarticuler les corps, à disloquer les cÅ“urs et à fractionner les âmes jusqu’aux rêves les plus beaux. Notre monde est une grande institution à faire la guerre pour couper les territoires, fendre les chairs des enfants et des mères ; un appareil à machinations pour dépecer jusqu’à la peau des regards ; un monde pour débiter des conneries sur écrans plats, classer les bons et les méchants, distribuer les biens aux riches et disperser les restes aux autres ; un monde divisé où l’on gaspille les richesses, où l’on dépèce l’amour pour remplir tous les vides, combler les manques et réduire à zéro tous les lieux d’incertitude. Notre monde est encore un lieu de division où l’on émiette jusqu’aux désirs ; un monde déchiré et déchirant, comme ces corps démembrés, disséminés dans toutes ces villes en ruines, cités hantées de fantômes bigarrés, partagés eux-mêmes entre le ciel et la terre, le mariage ou le divorce, la tristesse et la colère, la vengeance et l’autodestruction. Oui, notre monde est un monde de mondialisation en mondialisation, complètement inhumain où règnent en Maîtres absolus les prédateurs diplômés et les exécuteurs patentés. On y scinde l’atome et la vie pour singer les anges et l’on y désaccouple pour se jouer des démons… On exorcise, on coupe, on fragmente, on fracture, on disloque sans aucun souci d’harmonie ! Oui, notre monde, « C'est une péninsule » fracturée ! C’est un non-sens comme une erreur dans un espace en pleine expansion. « C'est la Mer Rouge quand il saigne ! » de partout ! dirait Cyrano, ce philosophe qui a du nez. Et pour plagier une dernière fois ce maître des tirades, je dirais dans un dernier soupir avant de me fragmenter dans l’espace-temps : Diviser pour régner, « C'est là ce qui s'appelle avoir pignon sur rue ! » Le voilà donc ce trait des Maîtres, petits et puissants, car ils sont partout, en ce trait qui rompt et qui détruit toute harmonie ! À l’origine de cette expression : Diviser pour régner, on trouve la phrase latine « Divide ut regnes » qui elle-même provient du grec ancien « Διαίρει καὶ βασίλευε » (DiaÃrei kaì basÃleue). C’est vieux comme le monde, dans toutes les langues, dans toutes les cultures, dans tous les domaines de la vie sociale et culturelle, cette locution reflète une véritable stratégie, comme une grande manÅ“uvre « diabolique » (2) Parce qu’entre nos différents cerveaux, du plus primitif (reptilien et limbique) au plus évolué (Cortex), il y a division ; qu’entre nos hémisphères gauche et droit il y a scissures et divisions, qu’entre ce que nous ressentons, ce que nous pensons et ce que nous agissons, il y a division, nous n’arrêtons pas de diviser pour exister, pour survivre, concevoir et analyser… Cette véritable « stratégie » visant à semer la discorde, à influencer les uns pour affaiblir les autres, à régner en maître sur telle population, à exclure les opposants en concentrant les « oppositions » dans des extrêmes, à réduire « les zones d’incertitude » dans tous les « milieux » au sens propre comme au sens figuré, est inscrite comme les étoiles dans le ciel dans nos gènes et notre préhistoire. Dans le doute, il fait mieux s’abstenir dit-on ! On ne sait jamais, si l’autre était uni ou unifié, qu’en serait-il de moi et des miens ? Il deviendrait peut-être un danger redoutable ! Alors …, mieux vaut « Exclure » pour gouverner ma vie, quel que soit l’autre, en art comme en politique, dans l’enseignement comme dans la littérature, dans le monde comme dans ma propre vie, la vigilance s’impose ! Mieux vaut créer des structures et des institutions, des lieux ad hoc afin de réduire les tensions, et pour réduire les tensions il faut réduire les libertés et les espaces… C’est justement là le piège et l’épée de Damoclès qui nous concernent tous ! « Divide et impera » ( diviser pour mieux régner), alors qu’il nous suffirait de panser pour gagner la vie ! « Divise et tu régneras sur ton monde et ta réalité; divise et tu deviendras célèbre, riche peut-être ? Puissant sûrement ! Alors, vas-y, divise, et tu tromperas les uns et les autres », mais surtout toi-même ! Nous souffle le souffleur de l’Enfer au théâtre du quotidien. Pierre-Joseph Proudhon, cet homme des terres du milieu n’était ni capitaliste, ni communiste, il prônait l’autogestion et dénonçait déjà en son temps les dérives de « la propriété capitalistique », des idées grandement dangereuses pour certains, mais libératrices pour d’autres ! Son anarchisme réhabilitait le principe de la propriété ou la notion de « privée » prenait un sens plénier, respectueux de l’identité de chacun. Ne lui attribue-t-on pas cette citation qui lui ressemble : « Fomente les divisions pour régner, divide ut regnes est affreux. Il faut nous faut régner pour éteindre les divisions » Alors que les attentes comme les attentats morcellent la vie et dispersent les corps, ne faut-il pas plutôt régner pour étendre l’amour ! Partout de caste en caste, on sépare les familles, les races, les religions, alors que Dieu n’est que l’ombre des consciences «Projetée sur le champ de l’imagination » …, Écoutons-le encore ! Ne disait-il pas que « La plus haute perfection de la société se trouve dans l’union de l’ordre et de l’anarchie » et entre droite et gauche la démocratie se cherche en cette terre médiane, c’est en quoi : « La république est une anarchie positive » Ainsi s’exprimait l’anarchisme ou le socialisme libertaire d’un Proudhon, parce qu’en ce monde divisé, les convictions et les affirmations absolues de certains individus ne font pas bon ménage avec la quête de liberté et de création des autres, avec leur refus de certaines institutions et d’un certain ordre hiérarchique. Au nom de l’intérêt d’un petit nombre de mondialisateur, suppos de Babel, peut-on sacrifier les intérêts de tous les autres ? (…) Il semblerait que l’avoir, le savoir et le pouvoir se ménagent les uns et les autres un espace « de devoir de division » contre tous les projets qui pourraient mettre en péril leurs grasses « certitudes » Ce n’est pourtant pas, me semble-t-il dans quelque division que ce soit que se trouve la juste vision des choses ; mais que c’est bien dans l’assimilation même des opposés ou des contraires que réside le dénouement… Seuls ceux qui comprennent cela, dans leur corps de chair sensible au vent, en leur âme délicate et dans leur esprit perspicace, peuvent percer les eaux du miroir où se reflète la grande unité de toute chose. Ainsi, peut-on dire du Verbe ou du Logos, qu’ils soient Langage ou Parole faite chair au faîte de la chair, qu’il est le lieu même où s’opère la réconciliation des opposés ; comme dans une subtile alchimie, où l’or de nos apesanteurs et grâces assimile le plomb des causes de notre pesanteur animales ; il est le lieu des unités, des métamorphoses ou l’animal devient plus humain ; des transfigurations où une lumière convergente et unifiée nous transforme, le lieu des transvaluations et autres transsubstantiations. (…) Si ces « zones d’incertitude » qui font tellement peur, rendent le suicide ou la toxicomanie possibles, si elle favorise quelque déviance, si elles permettent d’éventuels dysfonctionnements dont celui de la folie, elles sont avant tout des zones où le génie devient réalisable, où les idées et les inventions les plus folles peuvent trouver leur place, ou « La vie » avec une majuscule devient possible à 360 degrés des possibles. Ces zones périlleuses de l’incertitude rendent les arts probables, les Å“uvres possibles, puisqu’elles favorisent la création et la découverte, elles réhabilitent la valeur des zones d’ombre, et l’exploration des angles morts… (…) Partout, dans toutes les cultures, la règle de l’homme social c’est la « norma hominis », seuls les prophètes, shamans ou autres fous de villages ou de Rois, ont droit au privilège de leur différence. En dehors de cette rare exception, l’homme dit « normal » a tellement peur du vide et des incertitudes qu’il est prêt à tout pour « raccourcir » le problème. Et c’est là justement que tout problème devient une véritable « problématique ! Car c’est dans nos solutions, c’est-à -dire notre « seule - usions » (1) que se trouve la faille . "Le problème, c'est la solution tentée", comme l’écrit Watzlawick. Bien au contraire de l’effet hypothéqué, la division, le schisme, entretiendront la problématique ou entraineront l’aggravation du problème ! Comme dans une toile de Magritte ou un dessin de M.Cornelis Escher, les symboles et paradoxes sont plus parlants et plus créatifs que toutes nos réalités trop « logiques » pour être honnêtes ! Ansi, les mythes et les symboles eux-mêmes qui sont les fruits d’une division et d’une reconstruction savent se faire plus transparents et réels que la réalité elle-même. Chaque fois que les opposés sont en présence, dans cette zone étrange de l’incertitude vive et crue, comme un nu dans un paysage désertique, les opposés opèrent, ils nous traversent, et en tous lieux traversent tout, comme traverse l’esprit des choses, les opposés réalisent le grand Å“uvre, ils accomplissent leur mission de vie , faire de l’entre-deux un lieu d’effervescence et de mutations. C’est dans les profondeurs de ce que les orientaux nomment le « vide médian » que le meilleur et le pire s’activent et se conjuguent comme le font les mots en poésie (du verbe « poiein » ( faire ou créer) le mot « poiêsis » en Grec signifiant « création », pour extraire la vie, le mouvement et l’être de l’un à l’autre, dans un tissage dynamique qui est le propre des opposés. C’est là , tout le secret de la vie et de toute création, qui permet de dépasser les oppositions sans les éradiquer d’emblée. On peut toujours aller de mal en pis en allant dans les contraires, alors qu’en voyageant dans l’entre-deux on laisse (à l’instar des laisses de mer entre les dunes et l’eau) la différence et l’étranger réaliser du réel ! (…) Encore faut-il apprendre à percer le voir (perce - voir), comme Persée ce héros mythologique qui se joue du regard de la Méduse (celle qui pourrait changer nos cÅ“urs de chair en cÅ“ur de pierre), en apprenant à scruter l’antre du vide médian, tout en discernant les ombres et reflets de tous les possibles. Percer le voir, comme Persée, c’est « scruter » autrement les choses, changer de regard, outre voir les possibles liens, pour contempler l’infini et l’éternité des possibles à travers les innombrables traits d’union que peuvent renfermer les zones d’incertitude qu’il nous faut traverser comme des labyrinthes, à l’image du héros de Stalker du grand cinéaste Tarkovski. Entrons en voir comme on entre en philosophie, hôte de l’hôte devenons accueil et visiteur de l’entre, devenons nous-mêmes ces entre-deux, puisqu’ils sont les fruits de l’infini et de l’éternité qui opèrent en nous, entre les extrêmes, entre les causes et les grâces, dans tous ces instants présents que nous habitons et qui nous habitent comme des instantanés photographiques en noir et blanc, là où toute la puissance des gris peut opérer, donnant vie à l’image, à la diversité des tons, et entre tons, donnant cette respiration primordiale à la différence sans discrimination et surtout sans rien exclure, car tout est dans tout ; afin que dure, de génération en génération, la seule division qui soit vraiment nécessaire à l’homme, celle du fruit de nos gamètes conjugués. (…) LE PANSEUR DE RONDINS (extraits) (1) Nous usons de la division et de la séparation comme du verbe « résoudre » ; par division, par usure, comme certains usent d’arguments pour justifier leur position, d’autre recourent en faisant fonctionner la guillotine, en agissant en coupeurs, en se comportant comme de grands inquisiteurs, garants de leur réalité, rendant ainsi illusoire ou inutilisable toute argumentation ; entamant la confiance et affaiblissant progressivement les ambiguïtés pour les réduire à leur unique certitude. (2) Du latin diabolus et du grec diábolos (Διάβολος/ διαβάλλω diabállô), qui, issu du verbe « diviser » signifie justement « celui qui divise » |
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