Biographie Georges Brassens
Georges Brassens, né à Sète, Hérault, le 22 octobre 1921, mort à Saint-Gély-du-Fesc, Hérault, le 29 octobre 1981, est un poète auteur-compositeur-interprète français.
Il mit en musique et interpréta, en s’accompagnant à la guitare, plus d'une centaine de ses poèmes et ceux d’autres poètes dont Paul Fort. Il enregistra de 1952 à 1976, 14 albums. Il reçu le Grand Prix de poésie de l'Académie française en 1967.
Il est l’auteur des chansons: Les Copains d'abord, Chanson pour l'Auvergnat, Bancs publics, La Mauvaise réputation, Je me suis fait tout petit, L’Orage, Dans l’eau de la claire fontaine, Les Trompettes de la renommée, Supplique pour être enterré à la plage de Sète, La non-demande en mariage, Mourir pour des idées et, sur un poème d’Antoine Pol, Les Passantes.
Georges Brassens est né dans un quartier populaire du port de Cette (le nom de la ville ne sera orthographié Sète qu’en 1928). Dans la maison familiale[1] il est entouré de sa mère Elvira, de son père Jean-Louis, de sa demi-sœur Simone (née en 1912, du premier mariage de sa mère) et de ses grands-parents paternels, Jules et Marguerite.
Sa mère, dont les parents étaient originaires de Marsico Nuovo dans la région de Basilicate en Italie du sud, est une catholique d'une grande dévotion. Son père, entrepreneur de maçonnerie, est un homme paisible, généreux, libre-penseur, anticlérical et doté d'une grande indépendance d'esprit. Deux caractères très différents, qu'une chose réunit : le goût de la chanson. D’ailleurs, tout le monde chante à la maison. Sur le phonographe : les disques de Mireille, Jean Nohain, Tino Rossi ou Ray Ventura et ses Collégiens.
D'inquiétantes douleurs abdominales de plus en plus vives l’amènent à se faire examiner. Un cancer de l’intestin se généralise. Il est opéré à Montpellier, dans la clinique du Docteur Bousquet en novembre 1980. L'année suivante, une nouvelle opération à l’hôpital américain de Paris lui accorde une rémission qui lui permet de passer l'été dans la propriété des Bousquet, à Saint-Gély-du-Fesc, au nord de Montpellier. Retour à Paris et séjour à Lézardrieux.
La tombe de George Brassens au cimetière de Sète.Hormis les disques de ses chansons arrangées en jazz — dans lequel il est à la guitare auprès de prestigieux jazzmen —, en 1979 et celui en faveur de Perce-neige — l’association de son ami Lino Ventura —, sur lequel il chante les chansons de son enfance, en 1980 et sans oublier son rôle du hérisson dans le conte musical, Émilie jolie de Philippe Chatel, en 1979, il n’a pas enregistré d’album depuis cinq ans. Pourtant une quinzaine de chansons sont prêtes, quinze autres en gestation. Il échafaude le projet de les graver.[38] Là encore, il est resté fidèle à sa maison de disque tout au long de sa carrière.
Ultime satisfaction, la peine de mort — contre laquelle il avait écrit Le Gorille, fait des galas, manifesté, signé des pétitions —, est abolie le 9 octobre 1981.
Revenu dans la famille de son chirurgien, à Saint-Gély, il fête son soixantième anniversaire.
Souvent brocardée dans ses chansons, la camarde l’emporte dans la nuit du jeudi 29 octobre 1981, à 23 heures 15. Georges Brassens est inhumé à Sète, le matin du samedi 31, dans le caveau familial au cimetière du Py. Le choc de son décès est immense dans toute la France. En ouverture du journal télévisé du 30 octobre, sur Antenne 2, Patrick Poivre d'Arvor, visiblement réellement ému, déclare « On est là, tout bête, à 20 ans, à 40, à 60... On a perdu un oncle »..
Joha Heiman, mourra le 19 décembre 1999 et sera enterrée à ses côtés.
Lui qui avait comme modèle de réussite Paul Misraki, parce qu'il était chanté partout sans être connu du grand public, ne se doutait pas qu'un jour il accéderait à la renommée internationale. On lui a consacré aujourd'hui plus de cinquante thèses, on le chante partout : au Japon, en Russie, en Amérique du Nord, en Italie, en Espagne, etc. Au total, il est traduit dans une vingtaine de langues.
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