Biographie Max Waller
Léopold-Nicolas-Maurice-Édouard Warlomont, mieux connu sous son nom de plume Max Waller (Bruxelles, 24 février 1860 - Saint-Gilles, 6 mars 1889) est un poète belge. Il est l'un des fondateurs de la revue littéraire La Jeune Belgique* en 1881.
Max Waller avait vingt ans en 1880 lorsqu’un groupe de jeunes écrivains, enthousiastes comme lui, prirent conscience de l’originalité de leurs œuvres et que, dans le vaste empire de la littérature française, existait une littérature belge dont les caractères spécifiques s’affirmaient.
C’est ainsi qu’ils fondèrent en 1880, la Jeune Revue Littéraire qui en 1881, prit pour titre définitif «La Jeune Belgique» et pour emblème un écusson barré de la fière devise «Ne crains».
Bientôt un public lettré, en Belgique et à l’étranger, comprit l’importance de ce mouvement qui lui révélait la littérature belge et le talent d’une pléiade d’écrivains, collaborateurs de la revue, tel que Camille Lemonnier, Maurice Maeterlinck, Emile Verhaeren, Jules Destrée, Georges Rodenbach, Charles Van Lerberghe, Georges Eekhoud, Valère Gille et tant d’autres qui acquirent une renommée internationale.
La Jeune Belgique fut dirigée par Max Waller de 1882 jusqu’à sa mort, survenue en 1889, il fut comme le dira Paul André, «l’organisateur de la victoire des lettres nationales en Belgique».
Dans sa vie trop brève, Max Waller publia de nombreux articles de critique littéraire et artistique, des nouvelles : le Baiser, l’Amour fantasque, un roman : la Vie bête, préfacé par Camille Lemonnier. Après sa mort, parurent son recueil de poèmes. La Flûte et son roman Daisy.
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Pseudonym of Léopold-Nicolas-Maurice-Édouard Warlomont
born Feb. 24, 1860, Brussels, Belg. - died March 6, 1889, Saint-Gilles, near Brussels
Belgian lyric poet who founded the review La Jeune Belgique (1881–97; “Young Belgium”), the leading literary journal of its day.
Waller studied law at the Catholic University of Leuven (Louvain), where he worked on the student newspaper. With the founding of La Jeune Belgique, he began to publish the early work of most of the writers who later made a name for themselves in the Belgian literary renaissance (e.g., Maurice Maeterlinck, Émile Verhaeren, and Georges Rodenbach). Waller himself was sympathetic to the ideals of careful craftsmanship characteristic of the French Parnassian poets and was hostile to the free verse of the Symbolists. Nevertheless, he did much to make Belgian poets aware of all literary developments in Paris. His role as editor and supporter of other writers is the key to his place in Belgian literature; his own best work was criticism and polemics published in other journals. Waller died young and left just one important collection of verse, La Flute à Siebel (1887; “The Flute of Siebel”), made up of deft and clever little poems in the Parnassian style. Yet his poetry was closest in feeling to that of Heinrich Heine, Jules Laforgue, and Paul Verlaine.
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