Page: 1
Amour
: Poèmes 2008-02-13 (7203 affiches)
Damas
: Poèmes 2009-01-14 (7868 affiches)
De la poésie
: Poèmes 2008-02-09 (7323 affiches)
Laisse dans ton sillage…
: Poèmes 2009-01-14 (6572 affiches)
Le poème
: Poèmes 2008-02-09 (7403 affiches)
Roi des vents
: Poèmes 2009-01-14 (8214 affiches)
Vision
: Poèmes 2008-02-09 (6751 affiches)
Page: 1 |
|
|
|
|
Biographie Adonis, Ali Ahmad Saïd Esber
Adonis (Ali Ahmad Saïd Esber) naît à Qassabine près de Lattaquié au nord de la Syrie le 1er janvier 1930. Saïd commence à travailler dans les champs jeune mais son père l'incite aussi à apprendre la poésie. En 1947, contre l'avis de ses parents, il se rend à la ville voisine où il trouve le président syrien Choukri al-Kouwatli. Adonis, alors âgé de douze ans seulement, veut se joindre à l'assemblée des poètes locaux pour honorer le président mais on l'écarte. En insistant il capte l'attention de ce dernier, qui demande à l'entendre. Il proclame sa prose et subjugue toute la foule. Le président décide alors de lui payer sa bourse. Il part à l'école, au lycée français de Tartous(en 1942), puis à Lattaquié où il obtient son baccalauréat en 1949, c'est également à cette époque qu'il prend le pseudonyme d'Adonis lors de la publication de quelques poèmes. Il entre ensuite à l'Université syrienne de Damas qu'il quitte en 1954 avec une licence de philosophie
En 1955, il est emprisonné six mois pour appartenance au Parti nationaliste syrien, un parti qui préconise une grande nation syrienne au Moyen-Orient. Après sa libération en 1956, il s'enfuit pour Beyrouth au Liban où il fonde avec le poète syro-libanais Youssouf al-Khal dans les années 60, la revue Chi'r (ou Chiir qui signifie Poésie): le manifeste d'une libération inconditionnelle de la tradition et d'un élan vers l'internationalisation de la poésie. Adonis abandonne peu à peu son nationalisme militaire pour le panarabisme alors très en vogue avec la montée des partis Ba'as. Il choisit la nationalité libanaise en 1962. Adonis se consacre aussi plus principalement à ses activités littéraires qu'à ses activités politiques. En 1968, il fonde la revue Mawâkif (Positions) qui se montre être un espace de liberté en même temps qu'un laboratoire de rénovation « destructurante » de la poésie — aussitôt interdite dans le monde arabe. C'est là qu'il traduit en arabe Baudelaire, Henri Michaux, Saint-John Perse et en français Aboul Ala El-Maari. Adonis cherche le renouvellement de la poésie arabe contemporaine en s'appuyant sur son passé glorieux mais aussi en regardant la richesse de la poésie occidentale.
Suite à la guerre civile libanaise, il fuit le Liban en 1980 pour se réfugier à Paris à partir de 1985. Il est le représentant de la Ligue arabe à l'UNESCO.
Il est aujourd'hui considéré comme l'un des plus grand poète arabe vivant. Il est un influent autodidacte, voire iconoclaste, quant à la réévaluation critique de la tradition poétique arabe vis-à -vis des pressions intellectuelles, politiques et religieuses du monde arabe actuel, l'exemple le plus frappant étant "La Prière et l'Épée : essai sur la culture arabe". Son œuvre révèle plusieurs thèmes : injustice, dictature, guerre, misère... Il prend les évènements pour en faire des mythes mais on ne peut pas le classer dans les poètes engagés. Le Temps des villes démontre une connaissance exacerbée des grandes métropoles du monde arabe moderne.
Å’uvres :
Poèmes:
1954 - La Terre a dit
1957 - Premiers poèmes
1958 - Feuilles dans le vent
1961 - Chants de Mihyar le Damascène
1961 - Mémoire du vent (Poèmes 1957-1990)
1971 - Tombeau pour New York
1975 - Singulier
1980 - Les résonances, les origines
1983 - Ismaël
1985 - Kitab al-Hisar (Le Livre du siège)
1988 - Célébrations
1990 - Le Temps des villes
Essais:
1964 - Le Diwan de la poésie arabe(3 volumes), essais critiques
1968 - Le théatre et les miroirs
1972 - Le temps de la poésie
1975 - Le fixe et le mouvant(3 volumes), thèse d' état
1980 - Préface pour les fins de siècles
1985 - Politique de la pensée
1993 - La Prière et l'Épée : essai sur la culture arabe
2007 - Le livre (al-Kitâb) (Paris, Éditions du Seuil, coll. Réflexion)
|