Biographie Clément Marot
Clément Marot naît à Cahors en 1496, d\'une mère gasconne et d\'un père originaire de Caen, Jean des Marets, surnommé Marot. Ce père est marchand, mais, à la fin de 1505, il est révoqué par sa corporation. Il quitte alors la région du Quercy et écrit des vers.Comme ces vers plaisent à Michelle de Saubonne, femme du seigneur de Soubise, il est présenté à la reine Anne de Bretagne. Il est bien reçu et devient un des poètes favoris de Louis XII, qu’il accompagne en Italie.
Son fils Clément, après avoir été écolier à Paris, est placé par son père, comme page chez Nicolas de Neufville, seigneur de Villeroy. Très vite le jeune Clément Marot, compose des vers.Il traduit Virgile et Lucien. Dès 1515, il offre au nouveau roi, François Ier, un recueil intitulé, Le Temple de Cupido, fait par Maistre Clément Marot, facteur de la Royne. En 1517 ou 1518, il adresse au Roi une Petite Espitre. Le Roi le recommande à sa sœur Marguerite,Duchesse d’Alençon, qui le fait secrétaire de son mari, le duc d’Alençon, qu’il accompagne dans ses campagnes.
Il faut prendre garde à ne pas prendre pour argent comptant toutes les données biographiques présentes dans l\'œuvre. Il peut s\'agir d\'une \"fiction narrative montée de toutes pièces\" (F. Lestringant).
Après la mort du Duc d’Alençon en 1525, il se venge d\'une femme aimée, une certaine Isabeau, en publiant Elégie Iere à une Dame. Celle-ci se vengerait à son tour et le dénoncerait pour avoir mangé du lard pendant le Carême. Mais \"la délation mise au compte d\'une femme, Luna ou Ysabeau, relève de la satire misogyne la plus traditionnelle et rappelle une nouvelle fois Villon\" (F. Lestringant). Il est arrêté, accusé d\'hérésie et conduit au Châtelet. Il peut en sortir, grâce à son ami, Lyon Jamet, et à l’évêque de Chartres, Louis Guillard. Pour remercier son ami, il écrit Epistre à son amy Lion. A la même époque, il écrit son poëme, l’Enfer.
En 1526-1527, il s’éprend d’une jeune fille et écrit Dalliance de Grande Amye. En 1527, il écrit entre autre, Epistre de Marot envoyée au Roy. En 1532, il publie Epistre au Roy, par Marot estant malade à Paris. Le Roi est sensible à tant d’esprit et accorde à Marot qui est officiellement son valet de chambre depuis 1528, cent écus d’or au soleil en faveur et considération de ses bons et agréables services.
En 1533, il publie la traduction du Pseaume VI, qu’il compose après avoir échappé à la terrible maladie qui le terrasse presque. Plus tard, en 1541, il publie Trente Pseaulmes de David, mis en françoys par Clément Marot, puis les Cinquante Pseaumes.
A la suite à l’affaire des placards en 1534, catholiques et protestants s’affrontent violemment. François Ier, après avoir beaucoup tergiversé, décide pour la répression. Clément Marot, préfère s’éloigner de la cour et gagne l’Italie. Quelques mois plus tard, il obtient le pardon du Roi. Pour remercier le Roi, il écrit Epistre au Roy, du temps de son exil à Ferrare. En 1542, François Ier fait rechercher les luthériens, et bien que son nom ne soit pas prononcé, il part de nouveau en exil et gagne Genève. En 1543, il s’installe à Chambéry, puis gagne Turin où il décède en 1544.
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