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Abdellah Taïa: identités et mondes projetés imaginaire
article [ Livre ]

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par [h.p.sebastian ]

2009-03-22  |     | 






Abdellah Taïa, né à Salé, au Maroc, en 1973, et, qui, à présent, vit à Paris, est un écrivain d`expression française, qui impressionne par une exubérance du discours naratif. Il a publié `Mon Maroc` (Séguier, 2000), `Le Rouge du tarbouche` (Séguier, 2005), `L’armée du salut` (Seuil, 2006) et `Maroc`, 1900-1960. `Un certain regard`, avec Frédéric Mitterand (Actes Sud, 2007).

Le roman `Une mélancolie arabe` (Seuil, 2008) c`est la mise en page non seulement d`un monde singulier, mais aussi de la construction d`un moi qui se démene en cherchant ses origines et en se cherchant lui même. Un roman dans lequel Abdelah, le personnage de cet excellente livre du point de vu de la structure, mais aussi en ce qui concerne les symboles, devient l`unique dans un espace et temps qu`il ne peut pas les distinguer.

La découverte d`un monde par la mort devient une autre identité. Dés le début du roman on remarque le jeu du `je`, impersonnel dans le texte, avec les autres, avec le lecteur qui, incapable de réagir, continue de s`identifier dans le discours bien écrit avec ce `je` impersonnel. L`évocation de la mort, on peut dire imaginaire, c`est la redécouvert de lui même. Une autre vie, une autre identité:

„J’étais dans ma deuxième vie. Je venais de rencontrer la mort. J’étais parti. Puis revenu.”

Abdellah Taïa propose un jeu des identités, du `je` qui devient `il`. Une identité perdue et puis retrouvée, par la mort, dans une autre identité, qui vient de prendre sa place. Le personnage Abdelah vit avec l`espoir de devenir `metteur en scène de cinéma`, et par cela l`approche de Souad Hosni, une star égyptienne, qu`il lui projette dans le milieu d`autre identité, une identité-cliché. Sur l`identité-cliché on peut dire que Abdellah Taïa l`a constitue comme une renaissance. Une atteinte du `je` par la multitude d`images et par les scènes bien construites dans le roman.

`Une mélancolie arabe` c`est la mise en scène de quatre mondes imaginaires. Quatre identités. Quatre espaces où le personnage Abdellah renaît. Cette mélancolie imaginaire devient la fuite de son propre monde. La fuite du passé et toujours le retour vers l`origine, le corps et sa soumission étant l`explication pour une continue souffrance du personnage qui chaque fois est obligé d`oublier l`identité qu`il a eu à Salé, au Marrakech, à Paris et au Caire.

Le roman est un double appel du `je` impersonnel, est un jeu du monde imaginaire et de l`identité recherchée et obtenue, puis refusée. Abdellah Taïa construit des portraits et des sentiments, mais pour chacun de ces éléments du cadre du discours naratif il refuse l`acte du langage. Ils sont fermés dans cette mélancolie du passé. Plus ou moins, `Une mélancolie arabe` c`est le mythe de l`origine impénétrable. L`auteur, qui donne la naissance de cette souffrance, et puis la chute dans la mélancolie du désespoir sont les premiers éléments qui se provoquent entre eux et qui donnent la force et la forme au discours naratif.

Placé dans le schéma naratif du `je me souviens`, le roman de Abdellah Taïa, `Une mélancolie arabe`, surprend non seulement par la suggestion et l`expressivité du discours naratif, mais aussi par la subjectivité et la nuance de l`originalité plastique d`un monde que seulement imaginaire on peut le rediger comme un sentiment qui vise la sémantique impersonnelle du `je`:

„Je courais. Je courais. Vite, vite. Vite. Vite.

Vers où? Pourquoi? Je ne le sais pas pour l’instant. Je ne me rappelle pas tout. Je ne me rappelle rien maintenant à vrai dire. Mais ça va venir, je le sais.

Je vois des mots, j’entends des voix. Je vois une image, la même image rouge et jaune encore et encore.”

Le roman, `Une mélancolie arabe`, est une écriture qui entretient jusqu`à la fin le suspens, un livre bien écrit autour d`un personnage, Abdellah, qui construit petit à petit son destin, par la vocation d`un créateur, l`amour des hommes et par le mythe des origines.

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