agonia francais v3 |
Agonia.Net | Règles | Mission | Contact | Inscris-toi | ||||
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
||
![]() |
![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() | |||||
Article Communautés Concours Essai Multimédia Personnelles Poèmes Presse Prose _QUOTE Scénario Spécial | ||||||
![]() |
|
|||||
![]() |
agonia ![]()
■ Marcher dans la Lumière, prise 2 ![]()
Romanian Spell-Checker ![]() Contact |
![]()
- - -
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2006-04-04 | | Communiqué de presse : Exposition organisée par la Réunion des musées nationaux et le musée d’Orsay, Paris, la Tate Modern, Londres, en association avec la National Gallery of Art, Washington. Elle a été présentée à la Tate Modern, Londres, du 3 novembre 2005 au 5 février 2006 et le sera à la National Gallery of Washington du 16 juillet au 15 octobre 2006. En partenariat média avec Le Figaro, TV5 et France Info. « Tu te souviens Rousseau, du paysage aztèque, Des forêts où poussaient la mangue et l'ananas. Des singes répandant tout le sang des pastèques Et du blond empereur qu'on fusilla là -bas. Les tableaux que tu peins, tu les vis au Mexique… » Apollinaire, Ode à Rousseau, 1908 Malgré la légende alimentée par l’artiste lui-même et Apollinaire les célèbres grandes jungles du Douanier Rousseau furent toutes composées à Paris. Les mises en scène exotiques que donne à voir la capitale en cette fin du XIXe siècle les ont inspirées. Cependant « Ce n’est pas la forêt vierge en tant que jardin botanique ou zoologique qu’il peint, mais la forêt vierge avec ses épouvantes et ses beautés, dont nous rêvons enfants [...] C’est la forêt vierge en tant qu’aventure fantastique » a pu dire un critique. Quintessence de son imagination créatrice, les jungles de Rousseau constituent le cœur de l’exposition. Afin de mieux cerner et retracer le processus de création du peintre, une série exceptionnelle de 12 jungles est confrontée à d’autres œuvres, portraits, paysages urbains et allégories. Dans un jeu de miroir les unes semblent répondre aux autres : là où, dans les jungles, l’étrange prend l’apparence du familier, ailleurs c’est le familier qui devient étrange. Un art du détournement qui fait de Rousseau un immédiat précurseur du surréalisme. De fait, s'enracinant dans la problématique des dernières années du XIXe siècle (académisme, exotisme…), son œuvre reconnu d'abord par les artistes de l'avant-garde demeure inclassable et annonce nombre d'interrogations propres au siècle suivant. Au total 50 tableaux majeurs issus de collections prestigieuses, publiques et privées, européennes, américaines, japonaises et russes sont présentées dans l’exposition suivant un parcours plutôt chronologique jalonné de deux sections documentaires. Celles-ci, riches d’un matériel nouveau sont consacrées l’une à la personne du Douanier Rousseau et au Paris de l’époque, l’autre à ses sources d’inspiration. * * * Modeste employé de l'octroi auréolé de légendes, Henri Rousseau (1844-1910), autodidacte devenu peintre sur le tard, fut un fidèle exposant du Salon des Artistes Indépendants puis du Salon d'Automne. Si son exact contemporain, Paul Gauguin, s'était exilé à Tahiti, Rousseau n'a jamais quitté Paris, puisant dans ses promenades au Jardin des Plantes, au Muséum d'Histoire naturelle ou au Jardin d'Acclimatation, dans l'imagerie populaire, albums et récits de voyage, photographies et cartes postales, un répertoire de motifs magistralement orchestrés dans de mystérieuses toiles aux couleurs somptueuses qui illustrent une inspiration extrêmement originale et faussement naïve. Souvent inspirées de reproductions d’animaux de jardins zoologiques figurant dans l’Album des Bêtes sauvages (Galeries Lafayette), ces jungles effrayantes à la végétation luxuriante sont le théâtre de combats de bêtes sauvages. Cheval attaqué par un jaguar (Musée Pouchkine, Moscou), Le lion ayant faim se jette sur l’antilope (Fondation Beyeler, Bâle), Combat de tigre et de buffle (Cleveland Museum of Art) contrastent avec des toiles paisibles mettant en scène des singes, facétieux substituts des humains, jouant dans des arbres foisonnants couverts de fruits (Joyeux Farceurs, Philadelphia Museum of Art). Certaines scènes de parcs ou vues de banlieues, laissaient déjà planer dix ans auparavant un étrange sentiment de menace, préfigurant l’angoisse perceptible dans ces jungles parisiennes. Célébré par Alfred Jarry et Apollinaire, Picasso, Robert et Sonia Delaunay, Kandinsky, le Douanier Rousseau apparaît comme une des figures de proue de l’art du XXe siècle et devrait encore interroger le public contemporain. *** Parcours de l'exposition : I- Salles de peintures Modeste employé de l'octroi auréolé de légendes, Henri Rousseau (1844-1910), autodidacte devenu peintre sur le tard, fut un fidèle exposant du Salon des Artistes Indépendants puis du Salon d'Automne. S'enracinant dans la problématique des dernières années du XIXe siècle (académisme, exotisme…), son œuvre reconnue d'abord par les artistes de l'avant-garde demeure inclassable et reflète nombre d'interrogations propres au siècle suivant. Si son exact contemporain, P. Gauguin, s'était exilé à Tahiti, Rousseau n'a jamais quitté Paris, puisant dans ses promenades au Jardin des Plantes, au Muséum d'Histoire naturelle ou au Jardin d'Acclimatation, dans l'imagerie populaire, albums et récits de voyage, photographies et cartes postales, l'inspiration de ses jungles à la végétation somptueuse, théâtres de combats de bêtes sauvages ou visions de rêves au clair de lune. Cette exposition réunit une série exceptionnelle de grandes jungles mises en regard avec de nombreux paysages urbains, des portraits, allégories et documents, permettant de mieux cerner le processus de création chez cet artiste pionnier d'un nouvel exotisme en qui le XXe siècle a salué un des ancêtres du primitivisme et du surréalisme. Devenu l'archétype du peintre naïf, qualité qui lui avait valu les sarcasmes du public à ses débuts, celui qui fut l'ami de Jarry, Apollinaire, Picasso, Delaunay, et Kandinsky apparaît aujourd'hui comme une des figures de proue de l'art du XXe siècle et devrait encore interroger nos contemporains. • Salle 1 ![]() Remarqué au Salon des Artistes Indépendants de 1891 par Félix Vallotton, Surpris! (National Gallery, Londres) est la première grande jungle connue de Rousseau, veine qui ne s'épanouira pleinement qu'après 1904. Dans son « enfantine naïveté », cette image semble sortie d'un dessin animé et s'oppose radicalement au traitement naturaliste du plâtre de Frémiet. • Salles 2/3 ![]() ![]() • Salle 5 ![]() ![]() • Salle 6 ![]() ![]() • Salle 8 ![]() ![]() • Salle 9 ![]() • Salle 10 ![]() ![]() • Salle 11 ![]() ![]() *** Informations pratiques : Horaires : Tous les jours, sauf les mardis, de 10h à 20h, le mercredi de 10h à 22h. Fermeture des caisses 45 minutes avant. Fermeture le lundi 1er mai. * Prix d’entrée : • sans réservation : tarif plein, 10€ ; tarif réduit, 8€. • sur réservation : tarif plein, 11,30€ ; tarif réduit, 9,30€. • accès illimité avec la carte Sésame. * Accès : • Métro, lignes 1, 9 et 13, station Champs-Elysées-Clemenceau ou Franklin-Roosevelt • Bus, 28, 32, 42, 49, 72, 73, 80, 83, 93. *** Commissaire pour l’étape parisienne : Claire Frèches-Thory, conservateur général au musée d’Orsay. Commissaire pour les salles documentaires : Vincent Gille, chargé de mission au Pavillon des Arts, Paris. Muséographie : Agence Pylône architectes. Signalétique : Les Inventeurs du Réel, Christophe Billoret. Audioguides : en français, anglais et italien, 5 € ; pour les 8-12 ans (Navipass) en français, 5 €. Publications : Catalogue de l’exposition, 245 x 280 cm, 230 pages, 145 illustrations dont 100 en couleurs, 36 €, broché, éditions RMN. Le Petit Rousseau, coédition Kate’Art/RMN. Egalement aux éditions RMN : Petit Journal, 16 pages, 30 illustrations en couleurs, 3,50 € ; Album, 48 pages, illustrations en couleurs, 7 € ; Le Douanier Rousseau, collection Regards, 72 pages, 30 illustrations en Le Douanier Rousseau, le Petit Livre de la jungle, Hors-série Découvertes, coédition RMN/Gallimard. Visites guidées : Le Douanier Rousseau, le regard enchanté. En salle, les jeudis 23 mars, 6 avril, 4 mai, 18 mai, 8 juin et 15 juin, à 12h45 (durée 1h ) *** Source Internet et site à consulter : www.rmn.fr/douanier-rousseau
|
||||||||
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
|||
![]() | |||||||||
![]() |
La maison de la litérature | ![]() | |||||||
![]() |
La reproduction de tout text appartenant au portal sans notre permission est strictement interdite.
Copyright 1999-2003. Agonia.Net
E-mail | Politique de publication et confidetialité