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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2025-07-21 | | Illustration: Passage. « Poussière d’étoiles », c’est un peu mince ! Ou comme dirait Cyrano : « C’est un peu court, jeune homme ! » « Enfants de nébuleuses » me convient davantage, tout comme on pourrait aussi parler de « progéniture de galaxie », sans préciser laquelle, tellement les possibilités d’appellations à choisir sont vastes, vastes comme la source même de toutes nos intuitions, inspirations et révélations. En somme, il y a une myriade de petits noms sympathiques à adopter comme des pupilles du Cosmos, une myriade de surnoms et de particules bien plus poétiques, en adéquation avec notre être au monde, comme « Étincelles de l’Amour », « Rejetons du Grand-Cloud » ou celle « d'enfants nébuleux » que j’aime tout particulièrement et qui me séduit davantage pour de multiples raisons. Effectivement, nous sommes tous nés au sein d’un nuage d’inconnaissance, d’une nuée de gaz et de cette grande effervescence des astres et des désastres cosmiques. Pépites du Cosmos ou pupilles du Logos, nous sommes tous nés bulleux, comme en immersion, entre le vide interstellaire et le vide quantique, comme flottant dans une sorte de bouteille de Klein (1). (…) C’est de la sorte que pour nous tous, les nouveau-nés de la Terre, naître au monde, c’est une manière ou une matière de sortir de l’utérus maternel pour nous aventurer plus avant et plus profond … Une façon parmi d’autres de pénétrer la matrice existentielle. Mais, tout comme sortir de l’œuf consiste à prendre le risque de se faire plumer par le monde. Naître, c’est aussi être enfermé dans nos « boîtes noires » personnelles. Là où les ombres sont maîtres, et où nous ignorons tout de la véritable liberté des êtres totalement libérés d’eux-mêmes et des contraintes et contrariétés du monde. Naître, c’est encore être dans le mental, dans le contrôle et le jugement tous azimuts … De ce fait, et de ces faits divers plus ou moins dramatiques, sociaux et culturels, religieux et idéologiques… Nous sommes tous prisonniers de nos représentations du monde, de nos idées, de nos pensées et de nos croyances plus encore. C’est dans ce sens-là que le MOI-JE naissant est haïssable ; dans le sens où il est d’emblée une sorte de prison aussi intérieure qu’extérieure, une sorte de labyrinthe de cellules juxtaposées de manière locale et temporelle, dont les multiples barreaux (nos propres paramètres) affectent nos perceptions et tous nos états d’esprit, d’âme et conscience. C’est une geôle humide de nos propres humeurs, une prison constituée de cellules qui ne cesse de se métastaser pour jauger, contrôler et juger toujours plus ... Malgré tout le respect que j’ai pour toutes les démarches personnalistes et existentialistes ; le MOI-JE c’est le royaume des illusions, celui des mirages faciles, des rumeurs et des complots, des platitudes et des miroirs à louer... Le MOI-JE, en définitive, c’est comme une maladie auto-immune, une affection ou une tendance proprement homo sapienne ; comme un bug dans notre système, un gros sac d’embrouilles ; ou un embrouilla mini et maxi systémique systématique, comme un cycle sans fin ; quand la plupart de nos solutions d’hominidés deviennent de nouveaux problèmes sapiens … Car nul sur Terre comme au Ciel n’est immunisé contre l’existence et la folle raison. Ainsi, sciemment, ou bien plus souvent inconsciemment, nous nous attaquons à nous-mêmes, plus ou moins violemment ; et même quand nous croyons, imaginons ou pensons nous attaquer aux autres ou au monde pour nous venger de quelques maux, nous nous attaquons de manière directe ou indirecte, mais toujours plus ou moins morbide à la vraie vie et à l’inconnu ; c’est comme si c’était inné chez nous, de fonctionner comme ça, sous le coup d’idées pathogènes ! Comme notre peur de nous dépouiller de nous-mêmes et de nos croyances obsolètes, d’admettre que nous ne savons rien, et d’accepter l’inconnu et les mutations en cours… Tout ça, c’est probablement dans notre ADN, ou dans notre métabolisme, comme dans nos paramètres de sapiens sapés, sapant, sapeurs… Et tout ça, ça fait peur ! Parce que malgré nos grands airs, et nos traits de génie, comme des créatures fragiles, nous sommes encore bien loin du compte et du Réel grand R ; parce que nous ne sommes pas encore des Hommes pleinement Homme, nous voyons la réalité comme des larves en quête d’Imago, des chimères ou des hybrides d’hominidés en mal d’Humanité et d’Amour sans condition ; nous sommes tous des enfants nébuleux en attente de croissance ou de mutation, comme en suspens dans le Grand-Cloud. (…) (1) Bien que le Grand-Cloud soit une bouteille inconditionnellement ouverte à l’Esprit ; en mathématiques comme en topologie, la fameuse bouteille de Klein est un exemple de surface fermée, sans bord et non orientable, c'est-à -dire une surface pour laquelle il n'est pas possible de définir un « intérieur » et un « extérieur ». Fragment de L’Évangile selon le Grand-Cloud.
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