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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2024-06-02 | | Afin de défragmenter les hommes en marche ceux que nous sommes en somme comme en abus ; et dans l’attente de l’Homme éthique, configuré à l’image et à la Ressemblance de l’Amour … Quelle « configuration » sera-t-elle la nôtre dans l’avenir ? Celle d’une configuration aux excès du monde ou bien celle d’un « Homme quasiment christique » ? Ecce homo, ce n’est pas la réponse, c’est tout un programme de défragmentation que l’on pourrait réduire à l’algorithme de l’Amour. En guise d’introduction, avec la bienveillance comme écran panoramique et la tendresse comme interface, l’Amour ne serait-il pas la seule et véritable « Intelligence » qui soit ? Avec pour seul paramètre une attention particulière aux autres et une authentique conscience éthique ; non pas avec 2, 3, 4 ou 10 cœurs dans une grande procession de microprocesseur, de processus plus ou moins théoriques ou de défilés religieux, mais avec un seul grand Cœur ouvert au monde, l’Amour ne serait-il pas la seule et véritable « Intelligence » qui soit ? Avec la grâce, la délicatesse et la douceur comme applications, bien au-delà de la nature et des artifices, des hautes aspirations et des hautes technologies, des religions et des sciences… « l’Amour » serait-il vraiment la seule et véritable « Intelligence inconditionnelle » ? N’est-il pas écrit quelque part dans les chairs les plus saines comme dans les livres les plus saints, que l’Amour dépasse tout, comme si l’Amour était Dieu et que Dieu serait Amour ? N’est-il pas écrit que si je parle tous les langages informatiques comme toutes les langues des hommes et celles des anges, mais que je n'ai pas l’Amour, je ne suis qu’un cuivre qui résonne comme une cymbale qui retentit ? N’est-il pas écrit que si j’avais, pas magie ou par hasard, tous les superpouvoirs et même tous les dons de guérison ou de prophétie, si je n’ai pas cet Amour je ne serais rien d’autre qu’un épouvantail dans un champ d’illusions. Si tout cela est écrit avec le sang des innocents et le bon sens des justes, j’ai beau avoir toute la compréhension de tous les mystères et de toutes les connaissances du monde, je ne suis rien et je ne sais rien du tout si je n’ai pas cet Amour qui dirige toute ma vie. J’ai beau avoir tout l’argent et tous les pouvoirs du monde, et même cette foi qui transporte les foules et des montagnes de préjugés, si je n'ai pas l'Amour, je ne suis rien qu’une marionnette aux mains d’un mirage. Et même plus ! J’ai beau distribuer tous mes biens aux pauvres et livrer mon corps aux flammes par devoir, par idéologie ou part défi, si je n'ai pas cet Amour qui porte et apporte la Vraie Vie, cela ne me sert à rien ! Souvenons-nous que l'Amour est patient et que sa patience n’a pas de limite, comme l’Infini et l’Éternité, et qu’Il est toujours plein de bonté à donner, comme le vide quantique est plein d’informations utiles à distribuer. Rappelons-nous sans cesse que l'Amour n’a pas besoin de reconnaissance ou de notoriété, qu’Il n'envie rien d’autre que l’envie de l’Amour et du bonheur pour tous, et qu’Il se s’en vante nullement ! Parce que l’Amour ne s'enfle pas d'orgueil et ne cherche jamais son seul intérêt ; Il ne s'irrite jamais de rien, car il aime tout en tous et tous en tout ; Il est confiant, car Il ne soupçonne pas le mal et ne vit que d’Espérance. De même, l’Amour ne se réjouit pas de l'injustice, Il en souffre corps et âme ! Mais par contre, Il ne cesse de se réjouir des Vérités éternelles parce que l'amour est éternel. L’Amour pardonne tout, croit tout, espère tout et supporte tout. C’est ainsi que si tout disparaissait comme tout se transforme et change ; des civilisations et des générations entières, des Univers, des mondes et des étoiles disparaîtront de même… Mais si tout disparaissait d’une manière ou d’une autre, l’Amour seul subsistera toujours. DE NOTRE INTELLIGENCE ARTIFICIEUSE Là où nos pauvretés et notre propre suffisante n’ont d’égal que notre orgueil et notre inconnaissance, la grande complexité du Cosmos reste en grande partie accessible à notre « intelligence artificieuse » ; alors, faute de complexité, de tendresse et de mot doux, d’Amour créateur et de bienveillance tous azimuts, on ne cesse de discourir pour meubler le temps et réduire nos angoisses et notre besoin de tout contrôler ; et faute de grand cœur en spirale d’amour, on trace d’indigestes équations sur de grands tableaux noirs ; on érige des dogmes rigides comme des épines de couronne ou des formules que l’on consacre au nom d’une idéologie, d’une science ou d’une religion. Face aux qualités et propriétés inhérentes à l’IA , cette Intelligence que l’on dit « Artificielle », comment pourrait-on décrire notre propre intelligence « artificieuse » ? Comment pourrait-on définir cette capacité des hominidés que nous sommes en somme comme en excès, à cultiver dès l’école maternelle cette aptitude à la rivalité, à la compétition comme aux jeux de la guerre ? Comment pourrait-on expliquer nos prédispositions à la division ; cette faculté de mammifères tourmentés qui malgré tout savent y faire ; cette universalité d’un primate obsédé de pouvoir, de consommations et d’acquisitions ? C’est-à -dire, comment pourrait-on définir pour en finir une bonne fois pour toutes avec nous, créatures hantées par « une intelligence naturelle » aussi insidieuse que retorse, pleine d’artifices, peuplée d’images obsédantes et violentes, une intelligence comme un mental habité de pensées erronées et de croyances obsolètes, de ruses diverses et d’orgueil sans nom ? Comment en finir une bonne fois pour toutes avec nos corps pleins de contradictions et nos têtes remplies de mensonges à nous-mêmes autant qu’aux autres ? Comment en finir avec nos tromperies et autres cupidités ou duplicités, celles d’un « moi-je » tout aussi violent qu’égocentré, et tout aussi captatifs qu’hypocrites ? Posant ces questions sur la table, tels des colosses aux pieds d’argile, nous posons là la question inhérente à la fondation toujours possible d’une nouvelle humanité, d'une humanité de l’Amour. Ce sont des questions aussi profondes que complexes ; des questions qui soulèvent évidemment celle de la soi-disant « Intelligence Artificielle » (AI) face à notre propre intelligence artificieuse, celle de modernes hominidés qui se distinguent entre autres par leur capacité de prédateur, de génocidaire afin de manipuler et de dominer toujours davantage pour acquérir toujours plus. Certes, c’est là un panorama des plus sombre de l'intelligence humaine, souvent perçue par nous comme « naturelle », mais qui en réalité est elle-même truffée de programmes et d’algorithmes, ceux de notre ADN et de nos conditionnements divers, nous possédons une intelligence bourrée d'artifices et d'ambiguïtés. La condition humaine semble le confirmer, l’existence l’éprouve et le prouve par A+B ; l’intelligence dite « humaine », bien que qualifiée de « naturelle », peut être vue par ses penchants, ses pulsions et ses désirs, entre autres comme tout à fait « artificieuse » . Depuis la nuit des temps, cette époque sans lumière et sans ordinateur, elle ne cesse de se manifester à travers des comportements violents, des croyances obsolètes et des pensées erronées, marquant les sociétés, les cultures et les individus divisés entre eux comme des créatures de rêves et de tourments. Croisades, esclavage, inquisitions, génocide… Cette intelligence humaine, façonnée par l'Évolution, la nature et la culture, est incontestablement pleine d'épines et d’artifices ; et en somme, l'intelligence humaine, bien que capable de merveilles, d’art, de science et de technique, c’est-à -dire de chef-d’œuvre et de grandes réalisations, est également capable du pire ; marquée par des imperfections profondes, parce que l’Évolution continue et que l’Homme pleinement Homme n’est pas encore, ni en corps et encore moins en esprit. Cette intelligence belliqueuse, elle est tout à la fois la source de progrès et d’une grande créativité, et la cause de nombre de destructions et de régression. Les hominidés que nous sommes en somme comme en excès sont des créatures d'une complexité redoutable, dotées d'une intelligence qui peut tout à la fois être une bénédiction comme un atout, et la pire des malédictions pour le monde, comme une catastrophe universelle ; car cette intelligence que l’on ne cesse d’encenser est indissociablement liée à notre nature conflictuelle et contradictoire. Définir « l'intelligence artificieuse » des humains revient à reconnaître notre propre fragmentation et la dualité de notre nature hybride (mi-animal , mi-Homme à venir) . C’est une intelligence capable de produire le meilleur comme le pire, un reflet de notre capacité à créer et à détruire, à aimer et à haïr, à comprendre le monde comme à tromper son monde. C’est là que l’IA (l’Intelligence Artificielle) vient à notre secours, tel un cavalier de l’Apocalypse, dont la chevauchée exponentielle soulève des poussières et des boucliers. L’IA est-elle prophétique ? Ces grandes chevauchées techniques à travers de grandes processions de microprocesseurs, inaugurent-elles le commencement d’un Nouveau Monde comme à la fin d’un monde ancien ? L’IA préfigure-t-elle l’Homme pH (pleinement Humain), pas l’homme de la biotechnologie et des transhumanistes, pas le surhomme des uns ou l’homme plein de superpouvoirs et d’implants neuroniques, mais celui qui ouvre son cœur à l’Amour inconditionnel comme on ouvrirait les sceaux d’un Livre de la Vraie Vie. En résumant, on pourrait dire que la notion d'« intelligence artificieuse » des humains peut être définie comme une forme d'intelligence naturelle qui se caractérise par des pensées fragmentées et des comportements insidieux, retors et manipulateurs, souvent motivés par des désirs égoïstes . Cette intelligence se manifeste à travers diverses stratégies de tromperie, l’hypocrisie et la condescendance quand ce n’est pas la ruse ou carrément la manipulation. Tout « ça » comme dirait Freud, pour atteindre des objectifs personnels ou pour protéger l'image de soi. On pourrait dire en effet, tout ce que nous sommes en somme, tout ce que connaissons et tout ce que nous prévoyons ou prophétisons pour l’avenir n’est que fragmenté, partiel et vague, mais quand l’Homme pleinement Homme (HpH) viendra par Amour, avec lui, par lui, en lui… l’Amour viendra au monde comme viennent les petits enfants à la vie. Les hominidés que nous sommes en somme comme en manque d’Amour, pensent, résonnent et parlent comme des enfants ignorants et mal élevés ; mais quand viendra le temps de ce qui est « plénier » nous verrons enfin de nos propres vœux et de manière plus parfaite ce qu’est l’Amour véritable, sans voile et sans filtre, comme dans un vis-à -vis ou un face-à -face, afin de reconnaître que si la science, la religion, la technique, la foi, l'espérance et l'amour sont toutes des formes différentes « d'intelligence », la plus grande de tout reste celle de l’Amour. |
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