Les héritiers illégitimes d’Albert Einstein, photo à l’appui, lui reprocheraient d’avoir plagié un dessin du physicien où ce dernier développait sa fameuse théorie de la « Chatière cosmique », et des portes entre les Univers.

Mais selon les spécialistes de la physique quantique, tout serait une question de cordes et de traits !

En effet, en ces univers parallèles où les couloirs du temps se croisent pour le pire et le meilleur, le passé de Geluck pourrait s’y mélanger à l’avenir d’Einstein, comme la pomme et la banane dans un mixer à proton, ou le virtuel et le véniel dans un confessionnal emporté à la vitesse de la lumière.

Dans ces lieux intergalactiques où il existe une véritable synergie entre les énergies et les masses de la bêtise humaine, les relations complexes entre l’humour et l’amour pourraient être la raison véritable de ce big bang médiatique, tout relatif bien sûr !

Autour d'une véritable polémique sur l'avenir de l'humain, où l'humus et l'humour se mélangent, entre le chanoine belge Lemaître et le Chat de Geluck, c’est toujours l’humour belge qui fait tourner le Monde.

Quant à Georges Lemaître, avait-il de l’humour ?

En ces jeux d’a priori et d’a posteriori, de relations physiques et d’orgasme énergétique, le Cosmos en souffrance, tout comme moi, rassemble ses idées et ses informations, il compose avec nous, pauvres larves d’homme, et triste homo sapiens !

Mais cet homo sapiens dans sa logique, a justement besoin de « formes » (gestalt) et de représentations rassurantes, de croyances et de fondamentaux existentiels qu’il peut facilement intégrer; besoin d’images primordiales ou d’archétypes, dirait Jung, communs à tous les sapiens et à toutes les civilisations sapientiales.

Et, à la suite d’une création par Dieu seul, à partir de rien, la théorie du Big bang ne vient pas trop modifier nos représentations et conceptions « animales » du monde et de l’Évolution, et donc, notre vision dualiste, linéaire et causale des Choses avec majuscules.

Pourtant, quand un big bang se couche un autre se lève comme un immense éclat de rire, tels les anneaux de Borromée, les Mondes et Univers pluriels sont des structures inséparables, quand l’un implore l’autre explose, quand l’un se ferme, l’autre s’ouvre, quand l’un s’épand l’autre se repend, et ainsi de suite, de manière circulaire, tous dépendent de cette transaction de matière, de ces implosions, de ses énergies partagées et de ces informations en jeu, pour un enjeu plus cosmique, pour l’éternité.

Il y a 14 milliards d'années, et deux jours hier soir même, à retrousse poils, un immense miaulement déchira le jour et la nuit féline, ainsi, de grandes bandes retournées, en grands anneaux associés, les Mondes et les Univers s’accordent avec les verbes être et avoir ; tels les participes passés, présents et à venir, nébuleuses et autres galaxies s’abandonnent en genre de soleils et en nombre de planètes.

Si un big bang particulier a abouti à la création de notre propre univers, quand est-il vraiment des autres Univers, de ces autres Mondes en miroir qui s’inscrivent dans une réalité plus vaste encore ?

Tout comme la topologie du fameux ruban du mathématicien Möbius, interpelle notre propre topologie et notre propre surface (intérieure et extérieure) dans les plis et replis des apparences et de leurs contenus ; les Univers forment une seule réalité, en une seule information et substance cosmique, mais seul celui dans lequel nous évoluons nous est quelque peu connaissable.

La controverse au sujet de Philippe Geluck viendra peut-être éclairer nos lanternes d’une lumière renouvelée, et enrichir le débat; et c’est peut-être même dans cette théorie de « la chatière cosmique » d’Albert Einstein que nous trouverons des réponses à nos véritables questions existentielles.