Dossier de presse :

L'expo :

Après le succès en 2004 de l’exposition Willy RONIS «Le Val et les Bords de Marne», et toujours à l’initiative du CONSEIL GENERAL DU VAL-DE-MARNE, c’est au tour du maître du photo reportage, Sebastião SALGADO, de dévoiler son travail sur le thème de «L’homme et l’eau».

UNE PROMENADE VISUELLE POUR L’ŒIL AVISÉ
Cette exposition commencera en amont du festival de l’Oh ! 2005 qui se tiendra les 21 et 22 mai prochains, elle sera en accès libre et durera trois mois (1er mai au 31 juillet 2005). Ces tirages seront exposés en plein air sur les bords de la Marne, quai Victor Hugo à Champigny-sur-Marne, juste en face de la guinguette «Le Martin Pêcheur». A deux pas du RER.



Sebastião SALGADO : «L’eau est source de vie, de loisirs et de plaisirs, essentielle à la survie de l’Homme et de toutes les espèces vivantes de notre planète. L’eau doit être préservée. Elle peut se dévoiler parfois comme un danger quand l’homme ne la respecte plus…».

Sebastião SALGADO a publié plusieurs livres sur les
personnes déplacées, les réfugiés et les migrants ou des sujets comme le Mouvement des «sans terre» au Brésil.
Pour SALGADO, le droit à la vie passe par le droit d’accès à l’eau. Cette exposition est un hymne à ce bien commun de l’humanité.


Ses images nous poussent à nous poser les bonnes questions sur le devenir de notre planète et les défis auxquels nous avons une obligation collective de répondre.

L’eau ne peut pas devenir uniquement qu’une valeur marchande. Elle est et doit rester notre bien commun, patrimoine de l’humanité. Avec ses images Sebastiao Salgado nous montre avec talent son engagement et sa vision de l’homme. Les challenges et les enjeux de l’eau sont pour lui, comme pour nous, une priorité mondiale du développement, au même titre que ceux de l’éducation. Le monde des riches et des excédents ne peut faire oublier celui de la pénurie et de la pauvreté.



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L'artiste :

L'oeil engagé

Sebastiao Salgado, photographe mondialement reconnu,
a reçu de nombreux prix prestigieux pour ses reportages documentaires sur la vie des hommes. Il a exposé ses photos sur tous les continents. Dans sa misère, ses douleurs ou
ses joies, c’est toujours la dignité humaine qui est au centre
de son œuvre.

Comme le dit son ami Eduardo Galeano «avec ces photographies, ces figures à la grandeur tragique, il est difficile de les regarder impunément. Je n’imagine pas que l’on puisse hausser les épaules, tourner la tête et s’éloigner en sifflant, aveugle et étranger, comme si de rien n’était…»

Sebastião SALGADO est né en 1944 au Brésil. Photographe inspiré il est couronné par tous les prix internationaux. C’est avec Lelia Wanick SALGADO son épouse, qu’ils fondent l’agence de presse AMAZONAS IMAGES, dédiée exclusivement à son travail. Ils vivent à Paris.

Economiste de formation, c’est en 1973, qu’en empruntant l'appareil photo de sa femme que Sebastião SALGADO découvre sa vocation. Il entre a l’agence SYGMA puis à GAMMA, et sera membre de MAGNUM.

Ses reportages sont publiés dans le monde entier : de la guerre en Angola au Sahara Espagnol, de la prise d'otages israéliens à Entebbe ou à la tentative d'assassinat de Ronald REAGAN. Parallèlement, il entame des projets documentaires personnels, parcourt l’Amérique Latine, rejoint des villages réputés inaccessibles pour saisir les photos extraordinaires qui jalonneront ses expositions et livres.

Il va à la rencontre les Indiens du Mexique et du Brésil, travaille avec MEDECINS SANS FRONTIERE au Sahel, s’intéresse à la disparition des industries manuelles dans plus de 26 pays.

Les photographies de ce grand artiste sont un pur plaisir pour l’œil avisé et une interrogation pour l’esprit engagé.



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Le festival:

Le festival de l’Oh !
21 et 22 mai 2005

Pour la 5e année consécutive, dans 26 escales du Val-de-Marne, mais aussi à Paris, dans l’Essonne et en Seine Saint-Denis, le festival de l’Oh! invite les franciliens à redécouvrir le bonheur de vivre au bord de l’eau, à naviguer sur la Seine et la Marne et à s’ouvrir aux enjeux de l’eau.

Pour l’édition 2005, qui a lieu les 21 et 22 mai, le carnaval de l’Oh! propose onze spectacles joués sur des péniches itinérantes, et la danse bénéficie d’un coup de projecteur pour conjuguer le plaisir des sons et du mouvement au cadre naturel de l’eau.

Le fleuve Amazone, invité d’honneur
Plusieurs institutions de Belém, en bordure de l’Amazone sont partenaires du festival. Les photographes Miguel Chikaoka et Elsa Lima exposeront leur travail sur l’Amazone. Les plasticien Armando Quieroz proposera une installation d’objets en bois de miriti qui prendront place au cœur d’une galerie de portraits d’habitants du village d’Abaetetuba. Huit danseurs viendront de Belém pour un Boi Bumba (danse populaire autour de la mort et la résurrection du taureau). Les textes des auteurs Milton Hatoum, Joào de Jesus Paes de Loureiro et Walter Freitas seront mis en scène dans une création originale Les petites comédies de l’eau. Les artistes seront présents pour rencontrer le public. Capoeira, bal forro, salsa, batucada contribueront aussi à teinter les escales au rythme et aux couleurs du Brésil.

Projet de solidarité
Un projet de solidarité sera mis en place pour les enfants de Bélem.
Un bateau-bibliothèque, porteur de projets éducatifs et culturels viendra à la rencontre des enfants déscolarisés dans les zones insulaires de la ville. Construction du bateau et acquisition des équipements seront financés entièrement par les deux euros donnés par les festivaliers pour monter à bord des bateaux.

Université de l’eau
«L’Amazone et les peuples des eaux»
Du 3 au 17 mai, en amont du festival, l’Université de l’eau du Val-de-Marne organise un cycle de conférences sur le thème «L’Amazone et les peuples des eaux». José Sabobal, coordinateur de l’observatoire Andes-Amazonie, Alfredo Wagner Berno de Almeida, docteur en anthropologie à l’Université fédérale de Rio, et Edmilson Rodrigues, professeur à l’Université fédérale rurale d’Amazonie et ancien maire de Belém, viendront donner trois conférences. Qui est la population de l’Amazone aujourd’hui ? Quel rapport entretient-elle avec son territoire et avec son fleuve ? Qui a légitimité pour décider du sort de la première forêt tropicale du monde ? Ce cycle s'inscrit dans un programme de 8 rencontres, les mardis de l'Université de l'eau, qui a débuté le 22 mars.

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Le livre :

L’homme et l’eau
85 photos de Sébastiao Salgado
Textes de Christian Sorg.

160 pages, format 24x31 cm
avec une couverture Toile du Marais et jacquette.
Édité par les Éditions terrebleue

Les éditions terrebleue
La parole aux images

De notre admiration pour le travail de Sebastião Salgado
sur le thème de l’eau, sont nés ce livre et une exposition.

Notre intention est de montrer à travers des expositions événementielles et des livres thématiques, les parcours, les rencontres ou les passions d’un photographe.

Les éditeurs.

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Source Internet :

Festival de l'Oh! 2005