Cette année l'acteur, réalisateur et producteur belge JEAN-CLAUDE VAN DAMME est l'invité d'honneur du festival de Cognac.

Acteur, réalisateur et producteur belge

Né en 1960 en Belgique, Jean-Claude Van Damme étudie les arts martiaux et devient rapidement un athlète de haut niveau. Il remporte notamment le titre de vice-champion du monde de karaté. Attiré également par le métier de comédien, il débute par de simples apparitions à l’écran, notamment dans Rue barbare de Gilles Béhat (1984). Durant l’un de ses voyages à Los Angeles, Jean-Claude Van Damme est remarqué par le producteur à succès Menahem Golan. Ce dernier l’engage pour jouer dans Karaté Tiger, réalisé par Corey Yuen (1985). En 1988, il connaît le succès avec Bloodsport de Newt Arnold. Il devient alors une icône des films d’arts martiaux et poursuit sa carrière avec des films devenus cultes comme Kickboxer de Mark DiSalle (1989), Cyborg d’Albert Pyun (1989) ou encore Full Contact de Sheldon Lettich (1990), dont il règle lui-même la chorégraphie des combats. Devenu une star mondiale, il est ensuite à l’affiche du film d’action pure, Universal Soldier de Roland Emmerich (1992) et aux côtés de Rosanna Arquette dans Cavale sans issue de Robert Harmon (1993). John Woo le dirige dans son premier film américain : Chasse à l’homme (1993). Jean-Claude Van Damme tourne ensuite deux longs métrages avec le réalisateur Peter Hyams : Timecop, son plus grand succès aux Etats-Unis dans lequel il incarne un justicier voyageant à travers le temps, et Mort subite. En 1996, il passe derrière la caméra et réalise son premier long métrage Le grand tournoi. Il travaille ensuite à nouveau avec des réalisateurs hongkongais comme Ringo Lam sur Risque maximum et Tsui Hark sur Double team et Piège à Hong Kong. En 2001, Ringo Lam lui offre un de ses meilleurs rôles avec Replicant, film qui aborde le thème du clonage. En 2004, il joue dans le polar L’empreinte de la mort sous la direction de Philippe Martinez.

FILMOGRAPHIE

Acteur 1984 RUE BARBARE de Gilles Béhat MONACO FOREVER de William A. Levey 1985 KARATE TIGER (No Retreat, No Surrender) de Corey Yuen

1988 BLOODSPORT, TOUS LES COUPS SONT PERMIS (Bloodsport) de Newt Arnold L’ARME ABSOLUE (Black Eagle) de Eric Karson 1989 CYBORG de Albert Pyun KICKBOXER de Mark DiSalle 1990 FULL CONTACT (Lionheart) de Sheldon Lettich DEATH WARRANT de Deran Sarafian DOUBLE IMPACT de Sheldon Lettich 1993 UNIVERSAL SOLDIER de Roland Emmerich CAVALE SANS ISSUE (Nowhere to Run) de Robert Harmon LAST ACTION HERO de John McTiernan CHASSE A L’HOMME (Hard Target) de John Woo 1994 TIMECOP de Peter Hyams STREET FIGHTER de Steven E. De Souza 1995 MORT SUBITE (Sudden Death) de Peter Hyams 1996 LE GRAND TOURNOI (The Quest) de Jean-Claude Van Damme RISQUE MAXIMUM (Maximum Risk) de Ringo Lam 1997 DOUBLE TEAM de Tsui Hark 1998 PIEGE A HONG KONG (Knock Off) de Tsui Hark LEGIONNAIRE de Peter MacDonald 1999 UNIVERSAL SOLDIER : LE COMBAT ABSOLU (Universal Soldier : The Return) de Mic Rodgers DESERT HEAT de John G. Avildsen 2001 REPLICANT de Ringo Lam THE ORDER de Sheldon Lettich 2002 DERAILED de Bob Misiorowski 2004 THE SAVAGE de Ringo Lam NARCO de Tristan Aurouet et Gilles Lellouche L’EMPREINTE DE LA MORT (Wake of Death) de Philippe Martinez

Réalisateur

1996 LE GRAND TOURNOI (THE QUEST)

Producteur

1990 DOUBLE IMPACT de Sheldon Lettich 1998 LEGIONNAIRE de Peter MacDonald 1999 UNIVERSAL SOLDIER : LE COMBAT ABSOLU (Universal Soldier : The Return) de Mic Rodgers DESERT HEAT de John G. Avildsen

Pendant le festival, les films suivants seront projetés :

CAVALE SANS ISSUE (NOWHERE TO RUN) de Robert Harmon (1993) CHASSE A L’HOMME (HARD TARGET) de John Woo (1993) TIMECOP de Peter Hyams (1994) RISQUE MAXIMUM (MAXIMUM RISK) de Ringo Lam (1996) DOUBLE TEAM de Tsui Hark (1997) PIEGE A HONG KONG (KNOCK OFF) de Tsui Hark (1998) REPLICANT de Ringo Lam (2001) L’EMPREINTE DE LA MORT (WAKE OF DEATH) de Philippe Martinez (2004)

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Les Temps Forts du Festival

JEUDI 7 AVRIL à 19h00 OUVERTURE DU FESTIVAL PRESENTATION SUR SCENE DES JURÉS LONGS METRAGES / TELEFILMS et SPECIAL POLICE Suivie du film d’ouverture LAYER CAKE

VENDREDI 8 AVRIL à 17h00 REMISE DU PRIX DU PREMIER ROMAN POLICIER VENDREDI 8 AVRIL à 19h00 COCKTAIL DU MARCHE

VENDREDI 8 AVRIL à 20h30 PRESENTATION SUR SCENE DES JURÉS SANG NEUF et COURT METRAGE. HOMMAGE A JEAN-CLAUDE VAN DAMME PAR DIDA DIAFAT

SAMEDI 9 AVRIL à 18h00 PRISE DES EMPREINTES DES JURES ET INVITES DU FESTIVAL SUR LA PLACE FRANÇOIS 1er

SAMEDI 9 AVRIL à 20h30 PRESENTATION SUR SCENE DU JURY DU PRIX DU GRAND PRIX DU ROMAN NOIR REMISE DU GRAND PRIX DU ROMAN NOIR FRANÇAIS ET ETRANGER HOMMAGE SUR SCENE A DENNIS LEHANE

DIMANCHE 10 AVRIL à 19h00 CEREMONIE DE REMISE DES PRIX Suivie de la projection du GRAND PRIX 2005

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HOMMAGE A DENNIS LEHANE

Nous vous rappelons que cette année le festival aura l’honneur de rendre hommage au grand écrivain américain DENNIS LEHANE, en sa présence. Dennis Lehane est né en 1963 à Boston (Massachusetts). Avant de se consacrer à l’écriture, Dennis Lehane a exercé divers métiers ; il fut notamment conseiller auprès d’adolescents et voiturier-chauffeur à l’hôtel Ritz-Carlton de Boston.



Il s’est fait remarquer en 1994 avec la parution de son premier roman noir Un dernier verre avant la guerre, qui lui a valu le Shamus Award aux Etats-Unis. Ce livre débute une série consacrée à un duo de détectives privés de Boston, des amis d’enfance, Patrick Kenzie et Angie Gennaro. Bien qu’il revendique quelques libertés prises avec la réalité, l’auteur a choisi de situer ses histoires à Boston et de les ancrer dans un contexte géographique et social précis. Fidèle à l’adage qui veut que l’on écrive sur ce que l’on connaît, il s’est attaché à dépeindre les quartiers populaires irlandais, renouant ainsi avec ses propres racines.

Dans le deuxième volet de leurs aventures, Ténèbres, prenez-moi la main, les deux détectives sont engagés par une psychiatre harcelée par des menaces téléphoniques anonymes. Alors qu’ils s’apprêtent à abandonner l’affaire, une fille du quartier est retrouvée crucifiée dans un terrain vague. Dans leur troisième aventure, Sacré, les deux détectives iront jusqu’en Floride pour retrouver la fille d’un potentat de Boston disparue depuis plusieurs semaines. Action, mystère, rebondissements, poursuites, chasse au trésor, relations familiales sordides, humour et multiples cadavres sont les ingrédients réunis dans cet ouvrage flamboyant.

La série se poursuit avec Gone, Baby Gone, et Prières pour la pluie, cinquième - et dernier à ce jour - épisode des aventures de Patrick Kenzie et Angie Gennaro.

Avec Mystic River, que Clint Eastwood a porté à l’écran avec Sean Penn et Tim Robbins, Dennis Lehane n’abandonne pas pour autant ses thèmes de prédilection : l’amour et la trahison, la culpabilité, le remords et la vengeance. Mystic River, son chef-d’oeuvre, c’est Shakespeare au coeur de l’Amérique.

C’est en 2003 qu’il publie Shutter Island après la série Kenzie-Gennaro et après Mystic River. Nous sommes dans les années cinquante. Au large de Boston, sur un îlot nommé Shutter Island, se dresse un groupe de bâtiments d’allure austère. On dirait une forteresse. C’est un hôpital psychiatrique. Mais les pensionnaires d’Ashecliffe Hospital ne sont pas des patients ordinaires. Ils souffrent de graves troubles mentaux et ont tous commis des meurtres particulièrement horribles... Un « shocker », c’est ainsi que Dennis Lehane définit ce roman, et il a effectivement choisi la voie du suspense, du mystère et de l’angoisse, ingrédients dont le dosage prodigieusement juste plonge le lecteur dans un état de fièvre, qui arrive à un point culminant aux toutes dernières pages porteuses d’un extraordinaire rebondissement. On éprouve un « choc » en découvrant l’ultime vérité, car cette vérité est chargée d’une émotion par laquelle Shutter Island trouve pleinement son sens et rejoint, en s’ancrant au tragique de la condition humaine, les rivages du roman noir.

Dennis Lehane a également écrit et réalisé un premier film intitulé Neighbourhoods, dont l’intrigue se déroule à Boston.

Bibliographie Un dernier verre avant la guerre - Rivages/Thriller, janvier 1999 - Rivages/noir, janvier 2001 Ténèbres, prenez-moi la main - Rivages/Thriller, 2000 - Rivages/noir, mars 2002 Sacré - Rivages/Thriller, janvier 2001 - Rivages/noir, avril 2003 Gone, Baby Gone - Rivages/Thriller, avril 2003 Shutter Island - Rivages/Thriller, septembre 2003 Prières pour la pluie - Rivages/Thriller, mai 2004 Mystic River - Rivages/Thriller, mars 2002 - Rivages/noir, mai 2004

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LE GRAND PRIX DU ROMAN NOIR FRANÇAIS DE COGNAC et LE GRAND PRIX DU ROMAN NOIR ETRANGER DE COGNAC

Pour la septième année, un Grand Prix du Roman Noir de Cognac est attribué à un auteur du meilleur roman édité en 2004, quelle que soit sa notoriété ou le nombre d’exemplaires vendus.

Ce prix met ainsi en avant l’extraordinaire vitalité du roman noir et affirme les liens qui l’unissent au cinéma.

Cette année, un jury composé de Joëlle Losfeld, Alain Bévérini, Alfred Eibel, Claude Mesplède et Jean-Yves Touchant s’est retrouvé le 29 mars pour délibérer afin d’attribuer les prix suivants : Le Grand Prix du Roman Noir Français et le Grand Prix du Roman Noir Etranger. Ces deux Grands Prix seront remis le samedi 9 avril à 20h30 au Théâtre de Cognac.

Cette année, le lauréat du Grand Prix du Roman Noir Français est :



"L’HOMME AUX LÈVRES DE SAPHIR" de Hervé Le Corre Editions Rivages Noir

L’AUTEUR Hervé Le Corre est né en 1955 à Bordeaux. Il a publié en 1990 son premier roman La Douleur des morts dans la Série Noire. Il vit à Pessac et est professeur de lettres dans un collège du Médoc à Bègles dans la banlieue bordelaise.

Romans : La douleur des morts, (Série noire, 1990), Du sable dans la bouche (Série noire, 1993), Les effarés (Série noire, 1996), Copyright (Série noire, 2001), L’Homme aux lèvres de saphir (Rivages/noir n° 531)

Nouvelles : De l’autre côté du trottoir (Les temps modernes, septembre 97), La nuit porte conseil (recueil collectif Neuf morts et demi, Zulma, 1997), C’est le premier pas qui coûte ( recueil collectif Les 7 familles du polar, éditions Baleine, 2000) Ad patrem ( recueil collectif Bordeaux : le tanin noir, éditions Autrement, 2003), Tenir ( recueil collectif 36 nouvelles noires pour l’Humanité, éditions Hors-commerce, 2004)

LE LIVRE En cet hiver de l’année 1870, Etienne Marlot monte à Paris avec pour tout viatique une charrette à bras où sont entassés les quelques meubles qu’il possède. Le jeune provincial désargenté n’imaginait pas que son arrivée dans la capitale serait marquée par une rencontre avec un cadavre. Celui d’un adolescent blond, à la dentition parfaite et aux yeux très bleus, pendu à la colonne Vendôme. Un crime pratiquement commis sous les yeux d’Etienne qui voit l’assassin s’approcher de lui, menaçant, et déposer dans le tiroir de la table qu’il transporte sur sa charrette un petit carnet relié de cuir. Lorsque Etienne reprend ses esprits et donne l’alerte, l’inquiétant personnage s’est évanoui dans le brouillard.

Pour le commissaire Prosper Loirette et l’inspecteur François Letamendia de la Sûreté, ce n’est que le début d’une longue enquête car il ne s’agit pas d’un crime d’occasion. L’autopsie révèle en effet des détails troublants permettant de relier cet acte barbare à deux autres assassinats commis dans Paris...

Hervé Le Corre nous entraîne dans une double chasse à l’homme dans le Paris de la fin du Second Empire, formidablement évoqué à travers les petites gens, les miséreux, les prostituées. Il fait vivre tout un peuple de l’ombre qui mène une vie parallèle à la lueur des becs de gaz et des lampes charbonneuses. Les ouvriers se pressent dans les caboulots tandis que les bourgeois des beaux quartiers vont s’encanailler dans les maisons de passe. On retrouve des lieux parisiens aux noms familiers, mais c’est une géographie exotique qui se dessine sous la plume de l’auteur ; on arpente le pavé luisant avec ses personnages, on éprouve avec eux le froid mordant qui était l’un des principaux ennemis des pauvres. Mille détails nous permettent d’embrasser cette époque qui fut celle de Verlaine et de Jules Verne (évoqués au détour du récit), mais aussi celle du soulèvement de la Commune et de la chute de Napoléon III.

Alors que maints auteurs contemporains rivalisent d’imagination pour ourdir des complots technologiques, Hervé Le Corre surprend avec ce roman au ton très original. Servi par un style aux archaïsmes choisis, mais dépourvu de toute caricature, L’Homme aux lèvres de saphir est un vrai roman noir qui nous propose une solution aussi ingénieuse qu’élégante à une énigme littéraire bien réelle : celle de la mort d’Isidore Ducasse.

Le livre est paru en librairie le 1er octobre 2004 Collection Rivages/Noir dirigée par François Guérif

Attachée de presse : Editions Rivages Noir - Agnès Guéry-Plazy - Tél : 01 44 41 39 72

Cette année, le lauréat du Grand Prix du Roman Noir Etranger est :



"SOUL CIRCUS" de Georges Pelecanos Editions de l’Olivier

L’AUTEUR George Pelecanos est né à Washington en 1957.

Après des études cinématographiques à l’Université du Maryland, il vit de petits boulots (cuisinier, plongeur, barman, vendeur, ouvrier en bâtiment) jusqu’à ce qu’il décide de vivre de son art. Il a aujourd’hui dix romans à son actif dont King Suckerman, finaliste du Golden Dagger Award en 1999. La trame de ce récit sert de base au prochain film de la star du rap Puff Daddy. Trois de ses romans mettent en scène le personnage récurrent de Nick Stefanos, un détective privé américano-grec qui bouscule les règles établies depuis Dashiell Hammett et Raymond Chandler.

Parallèlement à sa carrière d’écrivain, George Pelecanos a dirigé Circle Films, une maison de production indépendante à laquelle on doit notamment les films des frères Coen . Il a été aussi distributeur et scénariste : il a écrit l’adaptation de son livre King Suckerman et a co-écrit celui de Paid in Full.

On a dit de son cinquième roman Suave comme l’éternité, “ qu’il était aux années 80 ce que King Suckerman fut aux années 70 ”, à savoir un nouveau regard porté sur la société américaine à travers ses mythologies les plus puissantes : le mythe du ‘melting pot’ dans un cas, la Blaxploitation dans l’autre.

George Pelecanos collabore en tant que chroniqueur, à divers journaux tels que Washingtonian et le Washington Post. Ses récits sont parus dans le magazine Esquire, qui a qualifié cet auteur de « poète du crime ».

Il vit avec sa femme et ses trois enfants à Silver Spring dans le Maryland, une banlieue de Washington, qui est le cadre privilégié de son œuvre.

Bibliographie Le Chien qui vendait des chaussures, Gallimard, « la Série Noire », 1997. King Suckerman, Éditions de l’Olivier, « Soul Fiction », 1999 ; "Points-Seuil", mars 2001 Anacostia river blues, Murder Inc., 1999 ; Pocket, mars 2001 Un nommé Peter Karras, Murder Inc., octobre 2000, Prix Cognac en 2001 Suave comme l’éternité, Éditions de l’Olivier, « Soul Fiction », février 2000. Funky Guns, Éditions de l’Olivier, « Soul Fiction », avril 2001. Nick’s trip, Murder Inc., novembre 2001 Blanc comme neige, Editions de l’Olivier, « Soul Fiction » mai 2002 Tout se paie, Editions de l’Olivier, « Soul Fiction » mai 2003 Mort aux vaincus, Editions de l’Olivier, « Soul Fiction » juin 2004

LE LIVRE Roman Traduit de l’anglais (États-Unis) par Lise Dufaux et François Lasquin Paru le 9 juin 2004

Il ne fait pas bon être détective privé de nos jours à Washington. Derek Strange, lui, ne choisit pas toujours ses clients. Et cette fois, il doit travailler pour le compte d’un malfrat. En ville, on parle beaucoup du procès de Granville Oliver, grand ponte de la drogue dont on a fait la connaissance dans Tout se paye. Les accusations qui pèsent sur lui - et c’est Philip Wood, celui qui fut son bras droit, qui l’accuse - sont si lourdes que la sentence semble évidente : il va être condamné à mort. En désespoir de cause, ses avocats font appel à Strange : s’il parvient à prendre contact avec Devra Stokes, l’ex-petite amie de Wood, tout peut basculer. Car cette femme, en témoignant des violences qu’elle a subies lorsqu’elle vivait avec Wood, peut discréditer l’image bien-pensante que le malfrat s’est donné aux yeux des juges. Strange n’est pas dupe des méfaits d’Oliver, mais pour lui, la peine de mort est intolérable. Il part donc à la recherche de Devra Stokes.

Bienvenue dans le Washington de George Pelecanos : une métropole brutale, rongée par la drogue et la libre circulation des armes à feu. Adulé par ses pairs (Connolly, Leonard, Lehane), Pelecanos donne ici toute sa mesure : celle d’un maître du dialogue. Et d’un moraliste aussi étranger au « politiquement correct » qu’au charme faisandé de la pègre.

Attachée de presse : Editions de l’Olivier - Virginie Petracco - Tél : 01 40 51 26 40

LE PRIX DU 1er ROMAN POLICIER DE COGNAC

Depuis 1983, le Festival du Film Policier de Cognac attribue le Prix du 1er Roman Policier, destiné à révéler un nouvel auteur dans le domaine du roman policier. Ce prix, publié aux Editions du Masque (la première collection policière française avec un tirage de 35 000 exemplaires par titre), a permis notamment à Jacques Bardin, Paul Halter, Andréa Japp ou Fred Vargas d’entamer de brillantes carrières littéraires.

Cette année, un jury composé de Hubert Artus, Patrick Cauvin, Frédéric Fajardie, Andréa Ferréol, Jean-François Fournel et Eric Kristy a décerné le Prix du 1er Roman Policier à :

BERNARD JOURDAIN pour son roman « DERNIER FRISSON » (parution le 6 avril).

Le commissaire Pierre Joubert aime les mathématiques, les énigmes insolubles, les casse-tête chinois... Il fonctionne à l’intuition, cache une âme d’artiste et adore sa fille. Il reproche aux media de ne montrer du monde que sa laideur et de décourager la jeunesse. Il prétend qu’il ne faut des lois que pour le plaisir de les transgresser ce qui ne l’a pas empêché de s’engager dans la police pour faire régner l’ordre. Ce qui le passionne dans son métier, c’est le passage à l’acte. Pourquoi un drame s’inscrit-il soudain dans un foyer particulier ? Pourquoi là plutôt qu’ailleurs alors que les mêmes conditions sont réunies ? Dans Dernier Frisson, il traque un tueur en série qui rend ses victimes heureuses. Le sexe tient beaucoup de place dans sa vie, le sexe mais aussi la sensualité, la gourmandise, le goût du bonheur. Si seulement il était heureux en amour ! Joubert a une autre passion, il sculpte le bois mais lui serait plutôt un morceau de schiste. Il résiste ou cède trop vite. Il est imprévisible. C’est un foutu bonhomme. Pas étonnant qu’il se sente bien seul pour traquer un criminel qui tue sans logique, sans mobile et surtout sans laisser de traces...

D’abord comédien, puis metteur en scène de théâtre, Bernard Jourdain réalise depuis dix ans des documentaires pour la télévision.

Attaché de presse : EDITIONS DU MASQUE - Eric Biville - Tél : 01 44 41 74 54 - 06 20 49 44 98

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Source Internet :
Ville de Cognac : FESTIVAL DU FILM POLICIER : du 7 au 10 avril 2005 à COGNAC

Site officiel du festival :
Festival de Cognac