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■ L'hiver
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2007-07-18 | |
La lune s'effondra un matin de printemps. L'air était tiède. Tout ce que j'ai touché ce soir-là était froid.
L'hiver s'est suicidé, dans les bras oubliés de l'amère solitude, dans la honte et le désarroi. Les rêves qui me hantent ont pris le pas. Ils contrôlent l'univers onirique de mes sens en suspens. L'air est à l'agonie, les chevaux cabrent et s'écrient. Place aux bourreaux, place aux amants ! La fin du jour approche, à quand le dernier tour...? Un sucre d'orge et je m'en vais. Défilez les heures, puisque c'est tout ce qu'il vous reste de votre volupté. Le sable s'est enfui ; déormais c'est la peine qui pleut sur vos yeux égarés. Nous voilà prisonniers de nos amours, de nos draps, de tout ce qu'il ne faut pas... Feintés par la douleur, figés dans la candeur, la chute est éternelle, dans l'abysse et sa proie. Seul au monde des autres, prié comme un sauveur, on m'a pendu au clou pour excès de pudeur, Par amour de la mort j'ai craché sur le totem. Réinventé les dieux oubliés, des manuscrits éteints. La loi des bêtes corrompt les loups qui palpitent par ici, au détour des oraisons funèbres, sous soupirs et désirs. La mort n'est pas la fin, le cauchemar n'est pas fini sur les plaines de désespoir, survolé de colombes mourantes, j'ai touché une des ailes et la mort m'a emporté. Tous ceux qui dansent encore autour du feu, que les flammes ni etincelles n'ont pas brulés tourneront jusque tard dans les fumées des derniers lieux.. Mais où est passé le train, le long train, tombé dans le ravin ? L'aigle s'est ecrasé, le lapin s'est rongé la tête, les pillules sont enchantées, Alice en est la fée. C'est a la chasse aux papillons, jetés au fond du puits, téléphonez à alice, dans son berceau, l'homme a la tête de chou vous avale par la cheville, demandez lui si le soir a un matin , si le gros est petit, si demain est un jour qui finit dans la pluie. L'avenir s'est éteint dans un souffle de rien.
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