Atteindre l’église du Saint-Sepulcre dans le jour de la Résurrection est l’objectif le plus important de tout pèlerin chrétien arrivé à la Terre Sainte. Là a lieu le miracle du Saint Feu, mais seulement pendant les Paques orthodoxes!
Il est dix heures et demie et, en compagnie de ma femme, on a réussi à entrer dans l’église du Saint-Sepulcre. Juste à l’entrée, on a remarqué une colonne fissurée de marbre. La tradition dit qu’en 1326 les occupants ottomans ont fermé l’église du Saint-Sepulcre dans la période des Saintes Paques pour voir d’ou les chrétiens ortodoxes vont prendre la Lumière Sacrée. Dans le même but, les Ottomans ont authorisé de tenir les services religieux dans le couvent de Saint-Jacques située à moins de dix mètres de l’église du Saint-Sepulcre. La porte fermée de l’église du Saint-Sepulcre était gardée par deux généraux turcs. Il était déja 14 heures et la Lumière Sacré n’était pas venue pour la joie des Ottomans. Mais une colonne s’est fissuré et une lumiére est apparue d’elle. Un des généraux s’est écrié: "Grand est le Christ. Dieu est le Christ!" Immédiatement l’autre général a tiré son épée et a coupé la tête du général converti au christianisme.
De l’entrée, à une distance de moins de dix mètres, j’ai vue la Pierre de l’Onction sur laquelle le corps du Seigneur a été préparé après avoir été descendu de la croix. On n’a pas attardé longtemps là; on a été avidement à la recherche du Saint-Sepulcre. On l’a trouvé protégé par un parallélépipède en pierre, un édicule ("Kuvulkion" en grec ou "Aediculus" en latin), qui joue le rôle de l’autel interconfessional, où célébrent en ordre hiérarchique et istorique les Orthodoxes, les Arméniens, les Coptes et les Catholiques. L’église du Saint-Sepulcre était un va-et-vient parce qu’on se préparait les Saints Dons.
On est entré dans la salle de prière surnommée l’église de la Réssurection, l’une des cinq églises rattachée à l’église du Saint-Sepulcre. On s’est installé près d’une clôture mobile de metal qui délimitait la voie centrale d’acces entre la chapelle patriarcale les Saints Constantin et Hélène et l’édicule abritant la Tombe du Christ, l’édicule qui, à cause de la foule et de la distance d’environ 20 mètres, on ne l’a pas vue clairement. Quelques dizaines de policiers israéliens, hommes et femmes, gardaient la voie centrale d’acces.
Le murmure de l’église a été totalement brouillé par l’entrée de quelques jeunes Arabes chrétiens, qui, escaladés les uns et sur les nuques des autres, demandaient venir "al Nur al Qods" (la Lumière Sacrée) en battant des mains, en criant et en tapant sur des tambours – un rituel du temps de l’occupation ottomane, quand les chrétiens n’étaient pas autorisés à chanter que dans les églises.
À douze heures, de la chapelle patriarcale les Saints Constantin et Hélène est partie une procession portant vers l’édicule abritant la Tombe du Christ une bougie blanche, épaisse comme le bras, en effet, un ensemble de trente trois bougies collées entre eux – le nombre des années terrestres du Sauveur. Après une demi-heure, la même bougie a fait le retour vers la chapelle patriarcale les Saints Constantin et Hélène.
La tension agrandissait en attendant le Miracle du Saint Feu. Tout le monde tenait avec impatience un bougie multiple, de trente trois bougies ordinaires, pour laquelle a payé un dollar. À treize heures est apparue une procession dirigée par le patriarche orthodoxe de Jérusalem, Théophile III, vêtu d’une robe dorée, qui en 2005 a remplacé le patriarche Irinaios, due à une affaire controversée avec des terrains de la patriarcat en Jérusalem-Est, terrains vendus à des investisseurs locaux. Le spectacle a été aveuglant, on n’a pas vu ramassé dans un seul endroit tellement de crosses épiscopales couvertes avec d’or et de pierres précieuses.
On dit, je ne pouvait pas voir de lieu où j’étais, que le patriarche orthodoxe de Jérusalem entre seul dans le Saint-Sepulcre, après qu’il a été contrôlé par les représentants de les autorités religieuses et de l’Etat pour ne pas avoir de source de feu sur lui. L’ouate déposée sur la dalle du Saint-Sepulcre prend feu à cause de la Lumière Sacrée, qui peut avoir différentes formes (rayon de lumiére, boule mouvente de lumiére) et ne peut pas être photographiée ou filmée. Le patriarch met l’ouate allumée dans deux coupes d’or, lesquelles sont transmises par deux trous de l’antichambre du Saint-Sepulcre à deux diacres; l’un mene la Lumière Sacrée à la chapelle patriarcale les Saints Constantin et Hélène, et l’autre à la chapelle de la Résurrection sur Golgotha (située aussi à l’interieur du grand édifice de l’église du Saint-Sepulcre.
Quatorze heures. Toutes les lumiéres se sont éteintes et on a vu les flammes dans les coupes prises par les deux diacres. Ensuite, sur le côté opposé de l’église, de la chapelle patriarcale les Saints Constantin et Hélène on a commencé à offrir la Lumière Sacrée. La foule a crié: "Le Christ est ressuscité!" et "Vraiment Il est ressuscité!" dans de nombreuses langues, inclusivement en arabe: "Al Masih quam!" et "Haquan quam!"
Avec la main droite je filmais les faces éclairées par les torrents de flammes et de la cire fondue, et avec l’autre main je tenais la bougie multiple, en attendant qu’elle s’allume spontanement, comme j’ai mal entendu. Ce miracle n’en se produisant, j’ai pris la Lumière Sacrée de la bougie de ma femme, qui l’a pris même de la bougie de la chapelle patriarcale les Saints Constantin et Hélène. Puis je suis entré vraiment dans l’atmosphère de la Réssurection. J’ai crié de tout mon coeur: "Vraiment Il est ressuscité!" Après même pas une minute j’ai senti sur mes joues une sensation de chaleur comme d’un four. J’ai tourné la tête et j’ai vu que sur mes épaules coulait de la cire venant de la bougie d’une dame imprudente. Dans l’agglomération où on était, chaqun de ces présents tenait dans des positions diverses le paquet de trente trois bougies allumées; au moins soixante six bougies sur un mètres carré! La situation est devenue incendiaire et je n’entrevoyait aucun salut. Comme par miracle, j’ai observé que ma bougie s’est éteinte tout à coup, de même pour les gens autour de moi. J’ai soupiré de soulagement. Le miracle s’a appelé un policier avec un pistolet à l’eau, avec lequel arrosait au hasard les bougies et les hommes. J’ai vu que les autres policiers faisaient la même chose.
L’enthousiasme des gens diminuait graduellement. Le monde était heureux d’avoir reçu la Lumière Sacrée. Les tintements des cloches s’entrelaçait avec les échos des cris de la joie pascale. J’ai déchiffré un miracle: l’extinction des bougies. En échange, le miracle du Saint Feu restera de suite un grand mystère pour moi, une preuve de plus de la divinité de Jésus-Christ, ainsi une invitation à avoir davantage des expériences religieuses pour me sentir complètement renaît après de décennies d’égarement dans l’hérésie communiste.