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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2004-11-26 | | C’est l’image d’un chemin, inévitablement il projète dans l’instantanément présent, la situation du temps tel qu’il est à ce moment du chemin. Il ne ramène pas des fragments, des parcelles, des séquences, mais il est à la fois l’ombre et le mouvement. Ce n’est donc pas un chemin, mais une effraction, une fracture, un passage vers la totalité de l’instant, très précisément ce que l’on voudrait saisir, sans le figer dans l’écriture poétique. Un retour sur ce qui n’a pas eu lieu, parce que la mémoire magnifie ou absout… C’est l’image du chemin tel qu’il aurait pu ne pas être, tels que nous sommes… Au bout de ce chemin, il y a la Loire et sous les pierres soulevées, un poète dirait « il y avait l’enfance » en réalité, il y avait des anguilles comme des mots fuyant entre les doigts. L’anguille est la plus proche métaphore du langage poétique, sa gémellité précaire.
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