Une lumière inquiète, dans le bleu brûlé de la proue du navire englué dans la nasse du tableau qui est à la fois le ciel pendu à la cimaise et la mer, en lui, renversée. Inquiète, parce qu’elle étreint l’horizon à perte de souffle, en une ligne noire, le mince cil d’un trait qui s’amenuise jusqu’à la disparition.

Comme si rien d’autre n’était possible qu’attendre l’impossible.

Défaire la trame, lancer le gravier des oiseaux immobiles d’une seule main vers le vaste avec les cris déchirant les nuages et le mouvement. Descendre sous l’ocre et l’argile de la vague emmurée, creuser des embruns, des résurgences, des puits de lumière à l’intérieur du vide.

Du peintre, écarter le cycle de la pierre, avant qu’il ne soit, de lui même broyé.