Il est des lieux où la nature riche vous fuit
Immeubles sans verdure, dans des coins si durs
Pour mon esprit rebelle où le bonheur s’enfuit
Je voudrai le retrouver rassurée, lui le si pur

Dans la ville asphaltée, je me suis promenée
Le béton m’enlaçait indifférent, de sa virilité
La tête basse embrouillée, j’évitais de crier
Mon angoisse recherchait sage, la beauté

À l’orée du peuplement, inquiète je suis partie
Là bas, au loin, vers la placide ruralité luxuriante
J’y ai vu la magie rampante, des floraisons d’amis
Tout ce beau qui enrichit émerveillé, votre garante
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Je me suis repaît, sans soucis, goinfre des beautés
De toutes ces couleurs nécessaire, au sain bonheur
Remplissant mon esprit débordant, de saveurs à satiété
Pour mon moral aride, courbé de ses viles frayeurs
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J’ai ramassé extasiée, mille fleurs multicolores
Dans le panier de mon cœur, penché sur ma douceur
Imperturbable à vouloir rassurer mon âme indolore
Incomprise par mon corps perturbé, de son malheur

Au retour, de toutes parts, on me tendait des sourires joyeux
Mes fleurs s’élevaient, pour inviter au suave bonheur
De leurs auréoles saluaient chacun, de leur pur merveilleux
Et mon esprit soucieux, me chantait toutes les fraîcheurs
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Nature, dans mon béton, comble mon tristounet intérieur
Que tous les pétales dorés du bonheur me régénèrent
De joies lumineuses dans les grands espaces, de mes heures
Pour que mes pensées diluées se délassent, débonnaires
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